Le fret aérien mondial a encore connu une augmentation très faible en mai, sous l'effet du ralentissement de la croissance des pays émergents, alors que les compagnies européennes ont légèrement progressé.
Le marché mondial du transport aérien de fret a connu une faible progression au mois de mai. En termes de tonnes-kilomètres, la croissance du trafic a été de 0,8 % comparé au mois de mai 2012. Pour l'Association internationale des transporteurs aérien (Iata), ce résultat "s'inscrit largement dans la tendance des dix-huit derniers mois". Sur la période, la fédération mondiale des compagnies aériennes a relevé une hausse de 2,1 % des capacités disponibles, ce qui a fait chuter le taux de remplissage moyen à 44,9 %, "le niveau le plus bas depuis la reprise post-crise".
Pessimisme à court terme
L'Iata explique la faible progression des volumes par le récent ralentissement de la croissance économique dans les pays émergents, Chine incluse. Elle note également que la confiance dans les affaires stagne au niveau mondial et baisse dans ces mêmes pays émergents, "ce qui veut dire que les chances d'une amélioration significative dans un futur proche sont minces". Le directeur général de l'organisation, Tony Tyler, semble en avoir fait son deuil : "Il est de plus en plus difficile de trouver des motifs d'optimisme pour la croissance du fret aérien. Certes, le Moyen-Orient reste une place motrice et le déclin de la zone euro s'adoucit, mais cela est annulé par le ralentissement de la croissance de l'Asie-Pacifique. Il est clair désormais que la reprise du secteur fin 2012 n'était qu'une illusion". En cumulé depuis le début de l'année, les volumes transportés ont reculé de 0,2 % comparé aux cinq premiers mois de 2012.
Pessimisme à court terme
L'Iata explique la faible progression des volumes par le récent ralentissement de la croissance économique dans les pays émergents, Chine incluse. Elle note également que la confiance dans les affaires stagne au niveau mondial et baisse dans ces mêmes pays émergents, "ce qui veut dire que les chances d'une amélioration significative dans un futur proche sont minces". Le directeur général de l'organisation, Tony Tyler, semble en avoir fait son deuil : "Il est de plus en plus difficile de trouver des motifs d'optimisme pour la croissance du fret aérien. Certes, le Moyen-Orient reste une place motrice et le déclin de la zone euro s'adoucit, mais cela est annulé par le ralentissement de la croissance de l'Asie-Pacifique. Il est clair désormais que la reprise du secteur fin 2012 n'était qu'une illusion". En cumulé depuis le début de l'année, les volumes transportés ont reculé de 0,2 % comparé aux cinq premiers mois de 2012.
