La détermination des puissantes monarchies du Golfe à neutraliser les producteurs non-conventionnels de pétrole, notamment de schiste, renforce les incertitudes qui planent sur l'avenir du marché pétrolier, selon des responsables et des analystes.
Personne ne peut prédire l'avenir, a averti le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, dont le pays pompe le tiers des 30 millions de barils par jour (mb/j) de l'Organisation des pays producteur de pétrole (Opep). "Nous devons attendre et voir" si l'extraction du pétrole de schiste "peut continuer" après l'effondrement des cours.
Selon la directrice exécutive de l'Agence internationale de l'Energie (AIE), Maria van der Hoeven, l'évolution du marché au cours des douze à dix-huit prochains mois sera déterminante pour juger de l'avenir des producteurs de pétrole de schiste et de sable bitumineux, coûteux à extraire. Ces derniers, comme les États-Unis et le Canada, devraient connaître des problèmes d'investissements à cause de la baisse des recettes pétrolières. Selon des analystes, la limite se situe à 70 dollars le baril pour ces producteurs.
Selon la directrice exécutive de l'Agence internationale de l'Energie (AIE), Maria van der Hoeven, l'évolution du marché au cours des douze à dix-huit prochains mois sera déterminante pour juger de l'avenir des producteurs de pétrole de schiste et de sable bitumineux, coûteux à extraire. Ces derniers, comme les États-Unis et le Canada, devraient connaître des problèmes d'investissements à cause de la baisse des recettes pétrolières. Selon des analystes, la limite se situe à 70 dollars le baril pour ces producteurs.