L'économie maritime française emploie 450.000 personnes

De la pêche aux biotechnologies bleues, l'économie maritime française génère quelque 450.000 emplois directs, dont la moitié dans le tourisme littoral, selon une vaste étude de l'Institut national de la statistique (Insee) publiée mardi 3 novembre à l'occasion de la 11e édition des Assises de l'économie de la mer à Marseille.
En 2012, ces emplois ont représenté 1,7 % de l'emploi total en France - qui dispose du deuxième espace maritime au monde - selon cette étude englobant l'ensemble des secteurs de l'économie bleue et non uniquement la pêche, l’aquaculture, la conservation et vente de poissons, la construction et réparation navales ou le transport maritime.
En tête, le tourisme littoral emploie 228.000 personnes, les deux tiers dans l’hôtellerie et la restauration, tandis que les autres se répartissent entre activités récréatives, culturelles et commerciales.
Vient ensuite le domaine de l’intervention publique (marine nationale, sécurité, enseignement-formation, recherche, protection de l’environnement) avec 69.000 emplois.
La pêche, l’aquaculture et plus largement l’exploitation des produits marins (poissons, coquillages, algues, sel) entraînant des activités de transformation (alimentation, cosmétiques, produits pharmaceutiques...), de conservation et de commercialisation, comptabilisent 51.000 postes.

45.000 emplois dans le transport maritime et fluvial

Suivent le transport maritime et fluvial de passagers ou de marchandises, y compris les services portuaires(45.000) puis la construction de navires et de bateaux de plaisance - la France est le premier constructeur mondial de voiliers -, la production d’équipements nautiques et de systèmes électroniques, les concessionnaires et les travaux de bureaux d’études spécialisés (39.000).
Les énergies marines renouvelables suscitent de nombreux projets industriels ou pilotes mais le nombre d’emplois reste limité, souligne l'étude.
L’économie bleue recouvre aussi la construction d’ouvrages maritimes (5.000 emplois), les services parapétroliers ou paragaziers en mer (3.100), l’extraction de granulats marins (1.000), la fabrication et pose de câbles sous-marins (1.000) et les banques et assurances maritimes (900).
Les activités traditionnelles perdent des emplois à l’exception du tourisme qui en crée, note l'Insee. Ainsi, entre 2006 et 2012, la pêche a perdu plus de 3.000 postes, soit 20 % de ses effectifs, et l’industrie de la construction navale 6.700.
Les activités de transport maritime et fluvial sont également en recul (- 4.000 emplois), en raison de fortes pertes dans le transport de passagers et les activités portuaires (- 7.000), non compensées par l'augmentation de 3.000 postes dans les transports maritimes et côtiers de fret.
Le tourisme littoral a en revanche gagné 16.000 emplois, principalement dans la restauration.
L'ensemble de ces activités génère également des emplois indirects (transports, logistique..), qui sont cependant plus difficiles à définir et mesurer, selon l'Insee.

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