La Chine veut encore investir au Pirée

Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a demandé à son homologue grec, Alexis Tsipras, de soutenir la volonté chinoise d'investir dans le port du Pirée, a annoncé Pékin, préoccupé par l'arrêt de la privatisation du site.
La Chine veut encore investir au Pirée, a dit jeudi 12 février le Premier ministre chinois à son homologue grec. La Chine n'a pas confirmé par ailleurs si Alexis Tsipras avait accepté l'invitation de Li Keqiang à Pékin, celle-ci étant proposée à une date encore non précisée. Mercredi 11 février, Li Keqiang a assuré au nouveau Premier ministre grec que les investissements chinois dans le port du Pirée avaient "favorisé la création d'emplois". "J'espère que les deux parties vont respecter leurs engagements. La Chine est désireuse de coopérer avec la Grèce pour convertir ce port en un point de passage entre la Chine et l'Europe", a dit Li Keqiang à Alexis Tsipras. "Nous espérons que le gouvernement grec va fournir de meilleures garanties légales aux entreprises chinoises en Grèce", a aussi déclaré le chef du gouvernement chinois. Selon le site officiel du gouvernement chinois, le Premier ministre grec a admis que le port du Pirée était "un projet de coopération majeur entre les deux pays". "La Grèce va y accorder davantage d'attention et de soutien", a ajouté Alexis Tsipras.
Les services du Premier ministre grec ont de leur côté rapporté mercredi 11 février la conversation téléphonique entre les deux hommes, en précisant que celle-ci avait porté "sur l'approfondissement de la coopération économique, commerciale et culturelle". "Il a été discuté qu'une délégation grecque se rende en Chine pour préparer la visite d'Alexis Tsipras après l'invitation qu'il a reçue de son homologue chinois", a précisé la source gouvernementale grecque.
La Chine est devenue ces dernières années l'un des principaux investisseurs en Grèce surtout après la cession au groupe chinois Cosco de deux terminaux du port du Pirée, le plus grand port du pays, situé près d'Athènes. Cosco était aussi l'un des prétendants au rachat des 67 % des parts que l'État grec possède dans la société du port du Pirée (OLP), mais le nouveau gouvernement grec a fait savoir que cette privatisation était suspendue. Le nouveau gouvernement grec semble désireux d'afficher des liens amicaux avec Pékin et Moscou, au moment même où, par ailleurs, il négocie très durement avec l'UE pour s'affranchir des plans d'aide contraignants qui pèsent sur le pays depuis cinq ans, pour lui éviter la faillite.

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