La Chine va chercher à pallier la baisse de ses exportations due au ralentissement économique en Europe et aux États-Unis en ciblant davantage les marchés émergents l'année prochaine.
La Chine prépare l'avenir de son commerce extérieur en cherchant de nouveaux débouchés. "L'an prochain, nos exportations et nos importations vont faire face à de grands défis", a affirmé Wang Shouwen, directeur des échanges internationaux au ministère chinois du Commerce. "Toutefois des économies émergentes ou en voie de développement enregistrent de bonnes performances économiques donc nous mettrons davantage l'accent sur ces pays pour nos exportations", a-t-il ajouté. Le responsable n'a pas précisé les pays auxquels il pensait, mais il a dit tabler sur une hausse de la demande en produits chinois en Amérique latine ainsi qu'en Asie.
L'Europe premier marché
L'économie chinoise reste encore fortement dépendante des exportations, qui ont commencé à ressentir les effets de la crise de la dette en Europe, premier débouché des produits chinois, ainsi que d'une situation économique difficile aux États-Unis.
Pékin a annoncé la semaine dernière le premier recul de sa production manufacturière en plus de deux ans et demi, après avoir donné un important signal d'assouplissement de sa politique monétaire. La banque centrale a de son côté annoncé le 30 novembre dernier une baisse des réserves obligatoires des banques de 0,5 point de pourcentage, pour la première fois depuis fin 2008. Il s'agit du premier signal important en trois ans d'assouplissement de la politique monétaire de la deuxième économie mondiale, qui va permettre aux banques de prêter davantage pour soutenir l'économie.
En octobre, les exportations chinoises vers l'Union européenne ont reculé à 28,74 milliards de dollars, contre 31,61 milliards en septembre, et celles vers les États-Unis sont passées de 30,11 à 28,6 milliards de dollars en septembre.
L'Europe premier marché
L'économie chinoise reste encore fortement dépendante des exportations, qui ont commencé à ressentir les effets de la crise de la dette en Europe, premier débouché des produits chinois, ainsi que d'une situation économique difficile aux États-Unis.
Pékin a annoncé la semaine dernière le premier recul de sa production manufacturière en plus de deux ans et demi, après avoir donné un important signal d'assouplissement de sa politique monétaire. La banque centrale a de son côté annoncé le 30 novembre dernier une baisse des réserves obligatoires des banques de 0,5 point de pourcentage, pour la première fois depuis fin 2008. Il s'agit du premier signal important en trois ans d'assouplissement de la politique monétaire de la deuxième économie mondiale, qui va permettre aux banques de prêter davantage pour soutenir l'économie.
En octobre, les exportations chinoises vers l'Union européenne ont reculé à 28,74 milliards de dollars, contre 31,61 milliards en septembre, et celles vers les États-Unis sont passées de 30,11 à 28,6 milliards de dollars en septembre.
