La Coface place le Brésil sous surveillance négative

L'assureur-crédit Coface a placé lundi 14 octobre sous surveillance négative le Brésil du fait de ses problèmes structurels qui "maintiennent à un niveau élevé" les défaillances d'entreprises.
La Coface place le Brésil sous surveillance négative du fait de problèmes structurels. Dans le même temps, elle a assorti la note des États-Unis d'une perspective positive malgré la paralysie de l'État fédéral américain depuis le 1er octobre. Enfin, la note de la Thaïlande a été placée sous surveillance négative du fait de l'endettement des ménages. "Globalement, les économies avancées vont mieux", a relevé la Coface. "Mais les inquiétudes viennent des pays émergents qui font face à une baisse structurelle de leur croissance et ce même si les Brics (Afrique du Sud, Brésil, Russie, Inde et Chine) profiteront de la marge de reprise des pays avancés". La croissance du Brésil est "décevante", attendue à 2,3 % en 2013 et 2,9 % à 2014, "en raison d'une consommation privée moins porteuse et surtout de la faiblesse des investissements des entreprises", a expliqué la Coface, qui note le pays A3. Selon elle, les sources des difficultés conjoncturelles "sont structurelles" du fait de l'insuffisance des infrastructures, ce qui entrave l'activité, et la hausse des taux d'intérêt après le relèvement du taux directeur Selic "éloigne toute perspective de rebond significatif". De plus, "le ralentissement de la consommation fragilise les entreprises et le commerce qui en dépendent", comme l'électroménager, l'automobile ou l'électronique. "La hausse des taux et des prix gonflés pour les composants et machines importés, en raison de la dépréciation du real, est aggravée par la fiscalité et par des coûts de production très élevés", a ajouté l'assureur-crédit qui souligne que le taux de défaillance des entreprises au Brésil se maintient à un niveau élevé, proche de son plus haut de 2009.
Aux États-Unis, la "croissance et la confiance des chefs d'entreprises sont de retour", a noté le groupe, qui a placé la note A2 des États-Unis sous perspective positive malgré la crise budgétaire. "Les entreprises constituent le point fort de l'économie" car elles sont peu endettées et très rentables, a estimé la Coface. "Certes, la fermeture du gouvernement a surpris mais ne devrait pas avoir d'effets significatifs sur l'activité sous réserve qu'elle ne se prolonge pas sur le long terme". Quand à la Thaïlande, "les risquent augmentent" car la croissance a "fortement reculé en 2013 et restera contrainte par l'endettement des ménages" qui représente 80 % du PIB.

Actualité

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15