La Commission européenne souhaite que l'éventuelle prolongation de la période d'observation octroyée à la SNCM, et sur laquelle la justice doit se prononcer lundi 11 mai, n'excède pas "un mois, voire deux mois".
La Commission européenne exige une décision rapide dans le dossier de reprise de la SNCM. Lors d'une audience du tribunal de Commerce le 22 avril, le procureur Brice Robin a estimé "insatisfaisantes" les trois offres de reprise de la compagnie maritime en redressement judiciaire, et proposé une nouvelle période d'observation de six mois afin que puisse être organisé un nouvel appel à candidatures. Dans un courrier adressé le 27 avril aux autorités françaises, Bruxelles estime que "seule une prolongation d'un mois, voire de deux mois, serait de nature à ne pas compromettre les efforts déjà engagés aux fins d'une solution". "Si les réquisitions du procureur devaient être suivies, une prolongation de la période d'observation pour une période de six mois soulèverait des difficultés additionnelles qui ne sauraient être ignorées", ajoute la Commission, brandissant la menace de "mesures procédurales" contre la France pour "distorsion de concurrence".