La Fnaut appelle le gouvernement à profiter de la baisse du prix du pétrole pour augmenter "sans douleur" la taxation des carburants routiers. La fédération nationale des usagers du transport estime que cette "baisse durable" est "une occasion exceptionnelle" pour lever de quoi financer les investissements de transport public.
Pour l'association, "les transports urbains saturés dans les zones densément urbanisées et sous-développés dans les zones périurbaines", le réseau ferroviaire classique "dégradé" et l’extension du réseau LGV "bloquée" contribuent à la congestion routière, "dont le coût atteint 1 % du PIB" français et à la pollution de l’air urbain. La Fnaut exhorte donc le gouvernement à "préparer l’avenir en tenant compte de la demande qui va augmenter fortement pour des raisons très variées : croissance et vieillissement de la population et réchauffement climatique".
Selon elle, l'évolution des prix du carburant – environ 1 euro le litre de gasoil et 1,25 euro celui d’essence SP95 – est une "occasion historique". Elle "donne la possibilité d’augmenter la taxation des carburants au-delà de la hausse homéopathique annoncée (3,5 centimes sur le litre de gasoil et 2 centimes sur le litre d’essence), «sans douleur» comme cela a été reconnu récemment par la ministre de l’Écologie". Ainsi, pour l'association, "l’alibi du maintien du pouvoir d’achat n’est plus crédible".
La Fnaut relève qu'"un seul centime de taxe supplémentaire sur le seul gasoil automobile rapporte environ 400 millions d’euros par an". Elle rappelle les engagements de la Cop21 et de la loi sur la transition énergétique promulguée l'été dernier : "Cette démarche démontrerait que les engagements de la France vont au-delà d’un affichage de bonnes intentions".
Pour l'association, "les transports urbains saturés dans les zones densément urbanisées et sous-développés dans les zones périurbaines", le réseau ferroviaire classique "dégradé" et l’extension du réseau LGV "bloquée" contribuent à la congestion routière, "dont le coût atteint 1 % du PIB" français et à la pollution de l’air urbain. La Fnaut exhorte donc le gouvernement à "préparer l’avenir en tenant compte de la demande qui va augmenter fortement pour des raisons très variées : croissance et vieillissement de la population et réchauffement climatique".
Selon elle, l'évolution des prix du carburant – environ 1 euro le litre de gasoil et 1,25 euro celui d’essence SP95 – est une "occasion historique". Elle "donne la possibilité d’augmenter la taxation des carburants au-delà de la hausse homéopathique annoncée (3,5 centimes sur le litre de gasoil et 2 centimes sur le litre d’essence), «sans douleur» comme cela a été reconnu récemment par la ministre de l’Écologie". Ainsi, pour l'association, "l’alibi du maintien du pouvoir d’achat n’est plus crédible".
La Fnaut relève qu'"un seul centime de taxe supplémentaire sur le seul gasoil automobile rapporte environ 400 millions d’euros par an". Elle rappelle les engagements de la Cop21 et de la loi sur la transition énergétique promulguée l'été dernier : "Cette démarche démontrerait que les engagements de la France vont au-delà d’un affichage de bonnes intentions".
