La Grèce relance la privatisation du port du Pirée

La Grèce a débloqué le processus de privatisation du port du Pirée lancé par le gouvernement précédent, l'un des points-clés des négociations avec ses créanciers, en informant les candidats d'une révision du montant des parts cédées par l'État qui passent de 67 % à 51 %.
La Grèce relance la privatisation du port du Pirée, avec une cession réduite, a-t-on appris jeudi 14 mai de source proche de la transaction. "Nous avons informé les investisseurs potentiels du changement des termes de l'appel d'offres", a indiqué cette source. Comme l'avait déjà laissé entendre le gouvernement de gauche radicale depuis plusieurs semaines, le pourcentage des parts publiques mises en vente dans la société qui contrôle le plus grand port du pays, au sud d'Athènes, passe à juste un peu plus de la majorité, contre 67 % dans l'appel d'offres lancé en avril 2014 par la coalition droite-socialiste au pouvoir jusqu'en janvier.

Trois sociétés sont intéressées

Selon cette source, trois sociétés sont intéressées par l'offre de privatisation : le conglomérat chinois Cosco, l'exploitant de terminaux de conteneurs néerlandais APM Terminals, filiale du géant danois Maersk, et le groupe basé aux Philippines International Container Terminal Services. Ils ont jusqu'en septembre pour soumettre leur offre.
Le gouvernement d'Alexis Tsipras, au pouvoir depuis trois mois, se veut très vigilant sur les cessions d'actifs publics qualifiée de "bradage" de la fortune de l'État, mais se trouve sous pression des créanciers du pays, UE et FMI, pour mener à bien les ventes prévues. Dans la foulée de son arrivée au pouvoir, il avait annoncé suspendre la procédure de privatisation du Pirée avant d'annoncer chercher une nouvelle formule préservant les intérêts des pouvoirs publics et des salariés. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Sakellaridis, a répété jeudi 14 mai que la question des privatisations faisait partie du "paquet" de mesures actuellement en cours de discussion avec les créanciers du pays, UE et FMI, pour le déblocage d'une tranche de prêts de 7,2 milliards d'euros. Gabriel Sakellaridis a reconnu que sur le sujet du Pirée, il y avait eu "concession" du gouvernement grec.

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