La SNCF, un consortium gréco-russe et un groupe roumain, qui ont déposé des offres pour le rachat de l'opérateur ferroviaire grec Trainose, sont qualifiés pour la seconde phase de l'appel d'offres, a annoncé jeudi 31 octobre le fond grec chargé des privatisations (Taiped).
En Grèce, la SNCF est en lice pour le rachat de l'opérateur ferroviaire Trainose. Aux côtés de la SNCF, sont en lice le consortium gréco-russe Terna-RZD et le groupe privé GFR (Grup Feroviar Roman), principal opérateur ferroviaire roumain, selon Taiped. En 2012, l'ex-société publique des chemins de fer Ose avait été scindée en deux, Rosco et l'opérateur ferroviaire Trainose, pour faciliter sa cession au privé. Leur vente s'inscrit dans le cadre du programme de privatisations que la Grèce doit réaliser sous la pression de ses créanciers, l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI), afin de faire face à son endettement. L'adjudication doit être faite d'ici début 2014. Pour le rachat de Rosco, trois sociétés sont également qualifiées pour la seconde phase de l'appel d'offres : le consortium gréco-russe Terna-RZD, l'allemand Siemens et une coentreprise entre Alstom Transport et Damco Energy. Le gouvernement grec s'est dit confiant dans la réalisation des privatisations, malgré des retards qui ont entraîné la révision du programme à la baisse, à 1,6 milliard d'euros en 2013 contre 2,6 milliards initialement prévu.
