La SNCF a annoncé mercredi 19 avril l'élargissement de sa politique d'"open data", avec la mise à disposition publique et gratuite de nouvelles données concernant par exemple l'état du réseau ou les horaires, et assure qu'elle "entend intensifier sa politique d'ouverture". "Le principe général maintenant est le principe d'ouverture, qui est acté, et seule la non-ouverture (...) est l'exception, qui doit être dûment justifiée pour des raisons, soit de sécurité, soit de données personnelles, soit de risque industriel", a expliqué Mathias Vicherat, directeur général adjoint de la SNCF. "C'est une mini-révolution, cette politique de transparence", a-t-il ajouté. Liste des gares, passages à niveau ou passages souterrains, menus des bars TGV, tarifs, baromètres d'opinion, comptes des différentes entités du groupe, effectifs et temps de travail depuis 1851, trafic de voyageurs et marchandises depuis 1841, 114 "jeux de données" ont été rendus publics, portant à 200 le nombre de "jeux" ouverts. Le groupe ferroviaire assure ainsi être l'entreprise française qui a ouvert le plus ses données. Elles sont destinées à être consultées par le grand public ou utilisées pour la création d'applications et services, à destination des clients, industriels et élus. La majorité des données ouvertes mercredi concernent le réseau : caractéristiques des lignes, des ouvrages d'art, des passages à niveau... L'objectif à plus long terme est de mettre à disposition du public l'ensemble des données relatives à son état. Les filiales (Keolis, Geodis...) devront également ouvrir davantage leurs données.
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