La bataille entre armateurs s'est renforcée sur Calais-Douvres

Le 9 janvier 2012, la justice enterrait la compagnie SeaFrance. Un an plus tard, la bataille entre armateurs s'est renforcée pour devenir leader sur la ligne Calais-Douvres, déjà en vive concurrence avec le tunnel sous la Manche.
Il y a un an, le tribunal de commerce de Paris prononçait la liquidation définitive de SeaFrance, filiale de la SNCF. Le sort des 880 ex-SeaFrance devient un enjeu électoral à quelques mois de la présidentielle et le vide laissé sur la liaison reine dans le détroit du Pas-de-Calais, où seule subsiste la britannique P&O Ferries, attise les convoitises. Celle de l'opérateur du tunnel sous la Manche Eurotunnel qui soutient le projet de reprise par une coopérative ouvrière (Scop) composée d'anciens salariés. Celle aussi de Louis Dreyfus Armateurs (LDA) qui, associé au danois DFDS, affrète deux de ses navires entre Calais et Douvres avec quelque 200 ex-SeaFrance tout en se portant candidat à la reprise des ferries de l'ancienne compagnie.

Calais, un port stratégique

"La chute de SeaFrance a créé un appel d'air. Calais fait partie des ports stratégiques, surtout quand vous êtes déjà présents comme nous à Dunkerque", justifie Christophe Santoni, directeur général de LD Lines. Premier port français pour les voyageurs, Calais a transporté en 2011 plus de 10 millions de passagers, en légère baisse (- 1,64 %) par rapport à l'année précédente. Le trafic fret était quant à lui en progression de 1,82 % sur le port de Calais, malgré l'arrêt des ferries SeaFrance mi-novembre.

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