La digitalisation des métiers de l’overseas est en marche. Pour sensibiliser ses membres à cette (r)évolution, la Fédération des organisateurs de transport de France y a consacré la première réunion de sa nouvelle commission maritime le 11 avril à Paris.
Big data, intelligence artificielle, blockchain, internet physique… la digitalisation dans les transports et la logistique était à l’ordre du jour de la première réunion de la commission maritime de la Fédération des organisateurs de transport de France (FOTF). Animée par Thierry Derrey, directeur de recherche de l’Institut supérieur d’études logistiques (Isel), la séance a apporté un éclairage sur ces enjeux numériques. Après un bref historique et la définition de ces nouvelles technologies, les principaux défis relevés sont notamment "l’accélération des flux physiques et fonctionnels dans les chaînes logistiques, la mutualisation et le partage des données, les approches collaboratives ou en réseau". Quelle que soit leur finalité, la donnée et la valeur ajoutée apportée à cette dernière à travers le service, les conseils et l’information délivrée, dont de traçabilité, apparaissent au cœur des enjeux pour l’avenir des professions du transit. "Entre menace et opportunité", Thierry Derrey retient la seconde option et souligne les possibilités offertes : "accès à de nouveaux clients, naissance de nouvelles prestations à valeur ajoutée et de nouveaux modèles d’affaires".
Plan de transformation
Citant Maersk Line qui a conclu en mars un accord avec IBM pour développer des chaînes d’information sécurisées (blockchain) dans le maritime ou celui de CMA CGM dans l’internet physique via des conteneurs connectés sur la base de la technologie Traxens, "les métiers de la commission de transport doivent s’approprier et intégrer ses nouveaux outils", assure le directeur de l’Isel. Cette intégration suppose plusieurs prérequis comme "la conduite du changement des processus dont l’ampleur est souvent sous-estimé".
Plan de transformation
Citant Maersk Line qui a conclu en mars un accord avec IBM pour développer des chaînes d’information sécurisées (blockchain) dans le maritime ou celui de CMA CGM dans l’internet physique via des conteneurs connectés sur la base de la technologie Traxens, "les métiers de la commission de transport doivent s’approprier et intégrer ses nouveaux outils", assure le directeur de l’Isel. Cette intégration suppose plusieurs prérequis comme "la conduite du changement des processus dont l’ampleur est souvent sous-estimé".