La fédération TLF devient union

Créée à la fin des années 2000, la fédération TLF change de statut juridique pour devenir une union professionnelle. Officialisé lors de ses universités à Paris, ce changement a été l’occasion de confirmer les priorités de ses membres, auprès de la nouvelle équipe gouvernementale en particulier, autour de la compétitivité des entreprises et l’harmonisation des règles européennes.
Validée en assemblée générale extraordinaire à Paris jeudi 14 juin, la création de l’union TLF "vise à simplifier et à rationaliser notre organisation. Jusqu’à présent les syndicats affiliés et les entreprises étaient adhérentes dans deux structures différentes.
Désormais les 6.000 entreprises membres et les 14 syndicats affiliés sont rassemblés au sein de la même entité juridique", explique Patrick Bouchez, président délégué général. "Il s’agit d’un signe fort de l’unité de notre mouvement professionnel". Sur le fond, l’organigramme adopté au printemps 2011 est reconduit autour de sept vice-présidents, cinq conseils de métier et neuf conseils professionnels régionaux, le tout adossé à des fonctions supports. Officialisé vendredi 15 juin lors des universités TLF, ce changement a été l’occasion de rappeler les priorités de la jeune union et plusieurs messages à l’attention de la nouvelle équipe gouvernementale. Illustré par les présentations d’Yves Crozet, économiste des transports, et d’Alexis Giret, directeur du Comité national route, "l’enjeu de ces prochaines années demeure la compétitivité de nos entreprises", martèle Patrick Bouchez. "L’année 2012 a commencé sur des bases faibles en matière de chiffre d’affaires et de marges réduites pour les opérateurs. Dans le même temps, notre compétitivité "Coût du travail" et "Prix" continue de se dégrader. Le coût du travail a augmenté de 20 % en France quand il s’est accru de 7 % en Allemagne. Le poids des charges patronales est deux fois plus élevé en France que chez nos voisins. En Europe, notre balance commerciale est déficitaire de 83 milliards d’euros et la part de nos exportations est passée de 15,8 à 12,6 % depuis 2000. Ces évolutions pèsent sur l’activité de nos chargeurs et les volumes transportés n’augmentent pas". Et si le triptyque innovation-recherche-développement est présenté comme la solution, "encore faut-il être capable de financer ces démarches dans un contexte rendu complexe par l’empilement des charges".

Se mettre au travail

Pour la jeune union, il y a urgence à "harmoniser les réglementations européennes en matière fiscale et sociale". Plus précisément, il y a urgence de les appliquer en France afin d’optimiser, comme dans la plupart des États membres, l’heure travaillée.

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