La norme NIMP 15

Les articles en bois et emballages en bois restent considérés comme des filières d’introduction et de dissémination d’insectes nuisibles aux végétaux. Sont concernés les palettes, les caisses, les planches d’emballage, les plateaux de chargement et les bois de calage.

Nimp n° 15, abréviation de « norme internationale de mesures phytosanitaires », est une réglementation internationale concernant les matériaux servant à les fabriquer qui a été révisée en 2009. Ses nouvelles dispositions ont été intégrées dans l’arrêté national du 24 août 2010 et dans le programme de conformité publié le 12 novembre 2010 au Bulletin officiel du ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire.

Selon le ministère, doit être utilisé du bois écorcé ne présentant pas de signes de présence d’insectes xylophages. Le site qu’il exploite doit être régulièrement nettoyé. Le bois doit être marqué à l’issue du traitement. Le marquage doit être effectué avec de l’encre ou un fer.

Dans le cadre de la norme, depuis le mois de mars 2010, la haute température est le seul traitement reconnu pour le bois. Selon une note de service du ministère, les temps de chauffage « sont calculés pour une température à l’intérieur des fours, étuves ou séchoirs de 60, 70 ou 80 °C  en fonction de la température initiale du matériel traité, de la température humide, l’humidité du bois et l’essence ».

En marge de la norme Nimp 15, pour ce qui concerne la quarantaine (à l’export et à l’import) et le pré-embarquement (à l’export uniquement), les problèmes liés au traitement par fumigation restent entiers. Les professionnels s’accordent à dire que, dans l’attente de l’homologation d’un nouveau gaz par l’ONU, rien n’est encore réglé.

Les entreprises peuvent recourir à plusieurs solutions : soit le fluorure de sulfuryle, soit le PH3, soit la haute température, un procédé thermique consistant à stocker le bois pendant un certain temps dans une cabine équipée d’un matériel thermique régulé.

Les techniques auxquelles on a recours dépendent de la réglementation en vigueur dans les pays de destination, des mesures phytosanitaires demandées et de l’objet du traitement. Les entreprises estiment que, depuis que le bromure de méthyle a été banni par les pays de l’Union européenne, il n’existe plus de « réponse universelle » mais des solutions au cas par cas en fonction des accords bilatéraux entre l’UE et les pays de destination.

À titre d’exemple, lorsqu’un envoi est destiné à la République populaire de Chine, quatre réponses se présentent : le PH3, le fluorure de sulfuryle, la haute température et le Forester. Pour les expéditions vers l’Australie, on peut également recourir au fluorure de sulfuryle et à la haute température. Quant à l’Algérie, un seul traitement est accepté : la haute température.
 

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