Inaugurée ce mardi 6 octobre par le président de la République, la nouvelle ENSM du Havre conçue comme un ship-in-school accueille ses premiers élèves.
À l’entrée du Havre, dans le quartier des Docks, en bord de bassin, le tout nouveau bâtiment de l’ENSM aux allures de navire à quai a été officiellement inauguré par François Hollande ce mardi 6 octobre. «La politique d’enseignement et d’innovation est l’un des piliers de notre volonté de faire de la France une grande puissance maritime», a rappelé le président de la République. Cette école doit être «un pôle d’excellence en matière d’enseignement dans une place portuaire de premier ordre», a-t-il ajouté, et «la vitrine internationale de l’ENSM».
Et d’assurer que cette formation, «la grande priorité du ministère des Transports», se doit d’«intégrer les nouvelles technologies utilisées à bord des navires, simplifier les cursus, favoriser l’acquisition des connaissances tout au long de la vie ».
En situation de navigation en pleine mer
Ce site de 10.000 m2 conçu comme un «vaisseau urbain» selon l’architecte Laurent Pérusat (AIA) avec effet d’étrave et ligne de bateau, enveloppé d’une résille d’aluminium anodisé perforée, reproduit l’ambiance d’un navire : il permet, sur cinq niveaux, de «mettre les élèves en situation de navigation en pleine mer», depuis une salle des machines dotée d’écrans interactifs jusqu’au pont supérieur. À l’intérieur, tout en béton et bois, quatre amphithéâtres, des passerelles équipées de simulateurs de navigation interconnectés, dédiés au remorquage, à la navigation maritime et fluviale, une zone médicale reliée à l'hôpital spécialisé de Toulouse...
Destinée à remplacer les locaux devenus vétustes de l’ex-Hydro, cette école avait été conçue pour 1.000 élèves, dans la perspective d’un regroupement sur le site des quatre écoles (Le Havre, Marseille, Nantes et Saint-Malo). Coût : 30 millions d’euros (État, Communauté de l’agglomération havraise et Région Haute-Normandie). Suite au transfert à Marseille des trois premières années, l’école havraise n’accueille plus que les 4 et 5e années du parcours d’ingénieur. S’y ajoute une nouvelle formation (trois ans post-bac) d’officier chef de quart passerelle international (OCQPI), suivie d’options croisière et offshore. L’école prévoit près de 500 étudiants au total, avec 50 enseignants et 20 administratifs. En attendant de développer la recherche, autour du navire du futur.
Capacité à susciter des vocations
L’école se veut aussi un «centre de formation tout au long de la vie». À la clé, un DU d’expert maritime, une dizaine de diplômes (propulsion maritime, gestion des risques, droit international de la mer…) et une formation dans la navigation fluviale.
En situation de navigation en pleine mer
Ce site de 10.000 m2 conçu comme un «vaisseau urbain» selon l’architecte Laurent Pérusat (AIA) avec effet d’étrave et ligne de bateau, enveloppé d’une résille d’aluminium anodisé perforée, reproduit l’ambiance d’un navire : il permet, sur cinq niveaux, de «mettre les élèves en situation de navigation en pleine mer», depuis une salle des machines dotée d’écrans interactifs jusqu’au pont supérieur. À l’intérieur, tout en béton et bois, quatre amphithéâtres, des passerelles équipées de simulateurs de navigation interconnectés, dédiés au remorquage, à la navigation maritime et fluviale, une zone médicale reliée à l'hôpital spécialisé de Toulouse...
Destinée à remplacer les locaux devenus vétustes de l’ex-Hydro, cette école avait été conçue pour 1.000 élèves, dans la perspective d’un regroupement sur le site des quatre écoles (Le Havre, Marseille, Nantes et Saint-Malo). Coût : 30 millions d’euros (État, Communauté de l’agglomération havraise et Région Haute-Normandie). Suite au transfert à Marseille des trois premières années, l’école havraise n’accueille plus que les 4 et 5e années du parcours d’ingénieur. S’y ajoute une nouvelle formation (trois ans post-bac) d’officier chef de quart passerelle international (OCQPI), suivie d’options croisière et offshore. L’école prévoit près de 500 étudiants au total, avec 50 enseignants et 20 administratifs. En attendant de développer la recherche, autour du navire du futur.
Capacité à susciter des vocations
L’école se veut aussi un «centre de formation tout au long de la vie». À la clé, un DU d’expert maritime, une dizaine de diplômes (propulsion maritime, gestion des risques, droit international de la mer…) et une formation dans la navigation fluviale.
