La ville de Marseille veut entrer au conseil de surveillance de la SNCM

La ville de Marseille a demandé lundi 23 décembre aux actionnaires de la SNCM de "l'autoriser à entrer au conseil de surveillance comme administrateur indépendant". Évoquant "l'importance de la SNCM sur l'activité portuaire, et notamment de son caractère stratégique dans ses relations avec la Corse et le Maghreb", la municipalité "demande aux actionnaires de la SNCM de l'autoriser à entrer au conseil de surveillance comme administrateur indépendant, comme la loi les y autorise". Afin de pérenniser la SNCM, Marseille lance par ailleurs "un appel à l'ensemble des autres collectivités et acteurs publics locaux de la métropole afin de créer une structure chargée de la défense de l'activité de transport maritime de passagers depuis et vers le port de Marseille." Deux jours auparavant, le Conseil général avait proposé d'entrer au capital de la compagnie, via son président, le socialiste Jean-Noël Guérini.
L'actionnariat de l'armement est composé de Transdev, filiale de Veolia (66 %), de l'État (25 %) et des salariés (9 %). Veolia devait récupérer en direct les 66 % de l'entreprise mais l'accord n'a pu se réaliser en raison des sanctions de la France par la Commission européenne, jugeant illégales 440 millions d'euros d'aides publiques et demandant à l'État d'en réclamer le remboursement à la SNCM. Veolia, qui ne veut pas assumer cette condamnation, a préféré suspendre l'accord et tente de se désengager de la compagnie.
Un conseil de surveillance prévu vendredi dernier avait été annulé, faute de quorum, l'actionnaire majoritaire, Transdev, et l'État, étant absents. Un nouveau devait être de nouveau convoqué prochainement.

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