Lancement de l'extension du port de Brest

Le projet de développement du port de Brest vise à accueillir de plus gros navires et de nouvelles activités liées aux énergies marines renouvelables. Les travaux terrestres et maritimes débuteront en mars 2016.
À l'issue d'une consultation menée du 3 novembre à fin 2014, la commission d'enquête publique a rendu un avis favorable au projet d'extension du port de Brest. Ce projet porté par la Région Bretagne est évalué à 220 millions d'euros. Il poursuit deux objectifs complémentaires. D'une part augmenter la profondeur des chenaux d'accès du port pour l'accueil de navires à fort tirant d'eau tels que les vraquiers Panamax de 12,70 mètres, les porte-conteneurs de 11 mètres ou les navires et barges dédiés aux énergies marines renouvelables (EMR). D'autre part aménager un nouvel espace de 14 hectares gagné sur la mer pour héberger des industries et des entreprises de services spécialisés dans les EMR. Ce chantier d'ampleur est programmé pour la période 2015-2020.
L'avis favorable de la commission s'accompagne de plusieurs recommandations. Avec l'étude d'un herbier dans la rade de Brest et d'un corridor écologique le long du polder, l'enquête demande que le dragage des chenaux d'accès soit découpé en trois phases au lieu d'une seule. "Les dragages de sédiments et de vases se feront au cours des hivers 2017, 2018 et 2019 selon les préconisations de l'enquête, au lieu d'une seule séquence", confirme Gérard Lahellec, vice-président du Conseil régional de Bretagne chargé des transports et de la mobilité.
Sans alourdir la facture, cette organisation "garantira une gestion maîtrisée de l'opération qui doit permettre d'atteindre 9,40 mètres en cote marine pour les chenaux, et jusqu'à 13,50 mètres de profondeur des souilles bord à quai. Un état de référence des eaux a commencé en février dernier. Les premiers résultats des analyses seront communiqués à la rentrée".

Activités portuaires préservées

Le 1,3 million de mètres cubes de boues extraits serviront à réaliser l'extension du polder existant de 14 hectares pour le porter à 51,5 hectares. En parallèle, l'État devrait être en capacité de délivrer les autorisations d'ici juillet permettant à la Région de lancer les appels d'offres en travaux publics entre septembre et décembre. "Les travaux terrestres et maritimes débuteront dès mars 2016". Sur la base de ce calendrier, en janvier 2018 seraient livrés le quai EMR, le repositionnement du quai sablier et l'agrandissement du polder. "Les travaux actuels de stabilisation du polder s'achèveront fin 2015. La digue destinée à recevoir les boues de dragage débute au printemps pour une livraison en 2017".
Pour préserver le trafic portuaire pendant ces chantiers, "une instance de concertation va se mettre en place avec la capitainerie pour fixer un planning des opérations techniques et permettre aux activités de continuer sans entrave". L'an passé, le port de Brest a traité 2,75 millions de tonnes (- 4 %) dont 54.500 EVP (- 8 %), affecté par les difficultés du secteur agroalimentaire, notamment de l'entreprise Tilly-Sabco et des abattoirs Gad.

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