Le 48 volts veut se faire une place

Moins polluant que le moteur thermique, meilleur marché que l'hybride, l'hybride léger 48 volts commence à arriver en série et peut aider à réduire les émissions de CO2 à l'approche d'échéances cruciales, selon des équipementiers. Le principe est d'équiper un moteur thermique classique d'un puissant alternateur-démarreur qui l'épaule ponctuellement, gains de consommation de carburant à l'appui. Ce système a été inauguré en série notamment par Renault et le groupe Volkswagen, et plusieurs fournisseurs en montreront des applications au salon de Francfort qui ouvre ses portes aux médias mardi 12 septembre. Il s'agit d'une technologie "en plein boom" commercial, avec un carnet de commandes qui déborde, se réjouit Laurent Guilloit, directeur de l'usine de l'équipementier Valeo à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe), spécialisée dans les "boîtiers de puissance", composants électroniques à la base de cette solution qui tombe à pic en période de "dieselgate". "Le diesel émet moins de CO2 que l'essence, donc le transfert vers l'essence impose aux constructeurs d'être plus performants", explique Guillaume Devauchelle, directeur de l'innovation chez Valeo. L'électrification constitue l'un des moyens les plus efficaces de réduire consommation et émissions, comme le prouve le succès du japonais Toyota qui, vingt ans après avoir lancé sa première Prius, revendique plus de 10 millions d'hybrides (essence-électricité) vendues en cumul.

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