Le "Concordia" quittera finalement l'île de Giglio mercredi 23 juillet

Le "Concordia" quittera finalement l'île italienne mercredi 23 juillet, et non mardi 22 juillet comme prévu initialement, les travaux ayant pris du retard. "L'opération de remorquage du "Concordia" débutera mercredi", a affirmé lundi 21 juillet sur l'île Franco Gabrielli, le chef de la Protection civile italienne en charge de la supervision du projet. Costa Croisières, propriétaire du navire, avait également annoncé le 21 juillet que les "techniciens continuaient à travailler pour finaliser le renflouement", commencé le 14 juillet, "malgré le fort vent" qui s'est levé durant la nuit. "Le navire est à présent émergé de presque 11 mètres. Il manque donc encore 3 mètres" pour atteindre le niveau nécessaire au remorquage, avait ajouté l'armateur. "Pour ce type d'opération, rien ne sert de se presser, nous ne voulons pas faire d'erreurs", a expliqué le patron de Costa, Michael Thamm. "Un délai de vingt-quatre heures supplémentaire nous donne du temps pour effectuer plus de tests", a-t-il précisé.
Le paquebot entamera donc mercredi 23 juillet un voyage de quatre à cinq jours, qui le mènera à Gênes où il sera démantelé. Escorté par quatorze embarcations, il passera à 25 km de la Corse, près de l'île d'Elbe, et à 10 km de l'île italienne de Capraia. Un parcours qui inquiète depuis plusieurs jours les habitants de l'île française. Ils redoutent une pollution maritime si des fuites de liquides toxiques toujours présents dans l'épave venaient à se produire. C'est pourquoi le ministère français de l'Écologie a fait savoir lundi 21 juillet qu'un "bâtiment de soutien d'Assistance et de Dépollution" surveillera le convoi lorsqu'il longera la côte de Haute-Corse. La ministre, Ségolène Royal, sera "bien évidemment présente sur le bâtiment pour marquer toute l'importance qu'elle accorde à cet enjeu écologique majeur". Les deux routes possibles pour le voyage vers Gênes "passent hors des eaux territoriales françaises", a pour sa part affirmé l'amiral italien Giovanni Pettorino. La semaine dernière, Ségolène Royal s'était inquiétée des éventuelles conséquences sur l'environnement du passage du paquebot à proximité de la Corse, ce à quoi son homologue italien, Gian Luca Galleti, lui avait répondu sèchement. "Je n'accepte pas que quiconque me rappelle à mes devoirs concernant le contrôle de nos mers, car c'est notre première préoccupation", avait-il affirmé.

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