Les compagnies du Golfe, dont l'appétit pour les nouveaux avions de Boeing et d'Airbus reste insatiable, devraient conforter la place du salon de Dubaï, devenu un rendez-vous incontournable.
La 13e édition du Dubai Airshow, jusqu'alors organisé sur le principal aéroport de l'émirat (Dubai International), se tient cette année, du 17 au 21novembre, au Dubai World Central, à une cinquantaine de kilomètres du centre-ville. Quelque 150 avions seront sur le statique et plus de 1.000 exposants participeront à l'événement. Selon Richard Aboulafia, vice-président du cabinet d'études américain Teal Group, le plan de "croissance agressive" des flottes des trois grandes compagnies du Golfe – Emirates, Etihad et Qatar Airways –, fait du salon de Dubaï l'un des plus grands événements de l'industrie aéronautique.
Avantage Boeing
Du côté des avionneurs, "Dubaï 2013 sera sans doute un show Boeing puisque le constructeur américain doit y lancer son 777-X avec à la clé de nombreuses commandes", résume Christophe Ménard, expert aéronautique chez KeplerCheuvreux. L'arrivée en 2017 de l'A350-1000, version allongée du futur long-courrier en composite de l'avionneur européen capable d'emporter 350 passagers, menaçait la prédominance de Boeing sur le marché des avions long-courriers. Il était donc "impératif pour Boeing de contre-attaquer", souligne ainsi Richard Aboulafia.
À défaut d'A380, Airbus pourrait placer encore quelques commandes pour son A350 ou son A320neo version remotorisée de son moyen-courrier, notamment auprès d'Etihad, la compagnie d'Abou Dhabi et/ou de Qatar.
Avantage Boeing
Du côté des avionneurs, "Dubaï 2013 sera sans doute un show Boeing puisque le constructeur américain doit y lancer son 777-X avec à la clé de nombreuses commandes", résume Christophe Ménard, expert aéronautique chez KeplerCheuvreux. L'arrivée en 2017 de l'A350-1000, version allongée du futur long-courrier en composite de l'avionneur européen capable d'emporter 350 passagers, menaçait la prédominance de Boeing sur le marché des avions long-courriers. Il était donc "impératif pour Boeing de contre-attaquer", souligne ainsi Richard Aboulafia.
À défaut d'A380, Airbus pourrait placer encore quelques commandes pour son A350 ou son A320neo version remotorisée de son moyen-courrier, notamment auprès d'Etihad, la compagnie d'Abou Dhabi et/ou de Qatar.
