La Fédération internationale des droits de l'homme a appelé le Nicaragua à abandonner son gigantesque projet de canal interocéanique en raison des "graves" dégâts qu'il causerait à plus de 100.000 paysans, aux forêts et au plus grand lac d'Amérique centrale.
Le Nicaragua doit annuler son projet de canal, a préconisé vendredi 14 octobre la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH). "Il est impensable de brader un territoire de la sorte. Le gouvernement doit faire marche arrière", a estimé Dimitris Christopoulos, président de la FIDH, soulignant que le projet aura "des conséquences dramatiques sur l'environnement et les droits humains".
Dans son rapport présenté à Managua, la FIDH critique ainsi "les nombreuses violations des droits humains" que devrait selon elle entraîner la construction du canal : expropriations des habitants sans aucun recours possible, répression policière contre les opposants au canal, atteinte au droit à vivre dans un environnement sain...
Une concession de 116 ans
Le gouvernement du président Daniel Ortega (gauche) a accordé au groupe chinois HKND une concession pour construire puis administrer pendant 116 ans un canal interocéanique long de 270 km, pour un budget estimé à quelque 50 milliards de dollars (cinq fois le PIB du pays). S'il est mené à terme, le projet représentera une grande concurrence pour le canal de Panama, par où transite 5 % du commerce maritime mondial.
Dans son rapport présenté à Managua, la FIDH critique ainsi "les nombreuses violations des droits humains" que devrait selon elle entraîner la construction du canal : expropriations des habitants sans aucun recours possible, répression policière contre les opposants au canal, atteinte au droit à vivre dans un environnement sain...
Une concession de 116 ans
Le gouvernement du président Daniel Ortega (gauche) a accordé au groupe chinois HKND une concession pour construire puis administrer pendant 116 ans un canal interocéanique long de 270 km, pour un budget estimé à quelque 50 milliards de dollars (cinq fois le PIB du pays). S'il est mené à terme, le projet représentera une grande concurrence pour le canal de Panama, par où transite 5 % du commerce maritime mondial.