Le bras de fer va continuer au sein de MyFerryLink

La poursuite de l'épreuve de force entre Eurotunnel et la Scop SeaFrance sur le sort des bateaux de MyFerryLink paraissait inévitable mercredi 24 juin, au risque de nouveaux blocages des liaisons transmanches et d'assauts massifs des migrants de Calais sur les camions immobilisés.
La compagnie maritime danoise DFDS Seaways, dont Eurotunnel entend privilégier l'offre, a annoncé qu'elle comptait reprendre 202 employés de la Scop SeaFrance dans son projet de reprise de deux des trois bateaux de MyFerryLink. La Scop comptant 645 salariés (570 salariés en France et 75 en Angleterre) et un peu plus de 120 employés étant conservés par Eurotunnel pour l'exploitation du troisième bateau, le nombre d'emplois perdus tournerait autour de 320. "DFDS confirme avoir déposé ce jour une offre auprès des administrateurs judiciaires de la Scop SeaFrance. Si cette offre devait être retenue, elle permettrait la reprise de 202 emplois de la Scop SeaFrance", a indiqué la compagnie.
L'offre a été immédiatement qualifiée d'"inacceptable" par le secrétaire général du Syndicat maritime Nord, ultra majoritaire au sein de la Scop, Éric Vercoutre. "Ce matin, la Scop a déposé sa propre offre qui garantit 570 emplois, avec l'aval de la région Nord-Pas-de-Calais et du département du Nord", a fait valoir Éric Vercoutre.

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