Le groupe de services maritimes à l'industrie pétrolière Bourbon a enregistré un chiffre d'affaires en baisse de 18 % au premier trimestre, affecté par la chute des prix du pétrole, et continue à anticiper un contexte difficile pour 2016 même si "un léger rebond" pourrait intervenir en fin d'année.
Engagé dans un programme de réduction des coûts, le groupe français Bourbon a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 292 millions d'euros sur les trois premiers mois de l'année, contre 356,3 millions un an plus tôt. En données ajustées, qui excluent notamment les variations de change, l'activité s'est élevée à 314,5 millions d'euros. Indicateur-clé de performance, le taux d'utilisation moyen des navires a reculé de près de 10 points, à 69,5 %.
515 navires à la fin du premier trimestre
Bourbon est affecté par la chute des cours du pétrole qui, malgré un rebond ces dernières semaines, pousse nombre de ses clients à retarder leurs projets et à réduire leurs investissements. Le groupe parapétrolier a toutefois dit s'attendre à un éventuel rebond en fin d'année.
"Alors que la demande de navires de support à l'offshore pétrolier reste très faible, 2016 devrait voir un point bas du cycle avec un léger rebond potentiel en fin d'année", a indiqué le groupe. "Cette amélioration viendra principalement de mesures de maintien de la production des champs existants et de la maintenance des unités de production", a-t-il précisé. Dans ce contexte, Bourbon entend poursuivre sa politique de réduction des coûts opérationnels en désarmant une partie sa flotte, qui comptait 515 navires à la fin du premier trimestre, contre 501 un an plus tôt.
"L'industrie demeurant dans une période de ralentissement prolongé, Bourbon continue de se focaliser sur ce qu'il est en mesure de contrôler : la sécurité, la disponibilité de sa flotte, les initiatives de réduction des coûts et la préservation du "cash"", a commenté Christian Lefèvre, directeur général de Bourbon.
515 navires à la fin du premier trimestre
Bourbon est affecté par la chute des cours du pétrole qui, malgré un rebond ces dernières semaines, pousse nombre de ses clients à retarder leurs projets et à réduire leurs investissements. Le groupe parapétrolier a toutefois dit s'attendre à un éventuel rebond en fin d'année.
"Alors que la demande de navires de support à l'offshore pétrolier reste très faible, 2016 devrait voir un point bas du cycle avec un léger rebond potentiel en fin d'année", a indiqué le groupe. "Cette amélioration viendra principalement de mesures de maintien de la production des champs existants et de la maintenance des unités de production", a-t-il précisé. Dans ce contexte, Bourbon entend poursuivre sa politique de réduction des coûts opérationnels en désarmant une partie sa flotte, qui comptait 515 navires à la fin du premier trimestre, contre 501 un an plus tôt.
"L'industrie demeurant dans une période de ralentissement prolongé, Bourbon continue de se focaliser sur ce qu'il est en mesure de contrôler : la sécurité, la disponibilité de sa flotte, les initiatives de réduction des coûts et la préservation du "cash"", a commenté Christian Lefèvre, directeur général de Bourbon.
