Si le plongeon des prix du pétrole tourmente les marchés, le Japon lui doit une embellie de son commerce extérieur, après quatre années catastrophiques consécutives à l'accident nucléaire de Fukushima, mais le ralentissement en Chine constitue une menace.
Le solde négatif du commerce extérieur japonais s'est réduit de 78 % en 2015, à 2.832 milliards de yens (21,8 milliards d'euros), à comparer à un déficit historique de 12.816 milliards en 2014. Habitué par le passé à de glorieuses performances commerciales, l'archipel avait glissé dans le rouge en 2011, pour la première fois en 31 ans, et la situation n'avait ensuite pas cessé de se dégrader : depuis mars 2011, 49 déficits ont été recensés sur 58 mois. Le drame de Fukushima a conduit le pays à suspendre progressivement l'usage de ses 48 réacteurs restants : de 28% à l'époque, la part du nucléaire dans l'alimentation électrique est tombée à zéro en 2014. Afin de compenser ce manque, les importations d'énergies fossiles pour faire tourner les centrales thermiques ont bondi. Ces derniers mois cependant, le Japon a bénéficié de la dégringolade des cours de l'or noir et sa facture énergétique a considérablement diminué l'an dernier (-…
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