Le crash d'EgyptAir alimente l'appel à un suivi en temps réel des avions

La catastrophe de l'A320 d'EgyptAir qui s'est abîmé jeudi 19 mai en Méditerranée soulève une fois encore la question du suivi des avions en temps réel par satellite dans des zones non balayées par les radars. Alors que le suivi des navires en temps réel est obligatoire depuis 1988 et que les avions envoient déjà des données au sol via le système "Acars", la surprise créée pour la première fois dans l'histoire de l'aviation civile par la disparition du Boeing de la Malaysia Airlines en 2014 avait beaucoup pesé pour pousser le secteur à prendre des mesures. Auparavant, il avait fallu deux ans pour localiser l'épave du vol Rio-Paris Air France 447, qui s'était abîmé en mer en 2009. L'avion avait disparu dans une zone non couverte par les radars, englouti à 3.900 mètres de profondeur et les familles avaient réclamé l'amélioration de la localisation des avions perdus en mer. Même si pour le vol EgyptAir il n'aura fallu qu'une journée à l'armée égyptienne pour retrouver les premiers débris, la question du suivi des avions en temps réel est "légitime", a estimé vendredi 20 mai le secrétaire d'État français aux Transports, Alain Vidalies. "L'industrie française y participe de près, notamment des grandes entreprises comme Thales", a-t-il déclaré. "Un travail expérimental très avancé est en cours", a-t-il ajouté, précisant que les ingénieurs testaient un "système de satellites positionnés différemment qui permettent de suivre en permanence les avions".

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