Le drone, un nouvel usager du ciel

Les drones, commerciaux ou civils, font désormais partie du paysage aérien mais la commercialisation de ces engins sans pilotes, potentiellement dangereux, doit, selon les professionnels, être encadrée d'urgence. "N'importe qui peut acheter n'importe quoi, mais n'importe qui n'a pas le droit de faire voler n'importe quoi", résume Martine Hallynck, présidente du Syndicat national des pilotes professionnels de drones civils (SNPPDC). La collision évitée de justesse il y a deux semaines, à 1.600 mètres d'altitude, entre un Airbus à l'approche de l'aéroport de Roissy et un drone - dont le plafond d'évolution ne doit pourtant pas dépasser les 150 mètres - illustre les risques pour les avions de ligne d'une pratique en plein essor. Selon la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), il y avait, fin 2015, entre 150.000 et 200.000 drones de loisirs en France, dont 98 % de micro-drones d'un poids inférieur à 2 kg. La plupart de ces engins sont équipés de caméras embarquées. Le nombre d'aéronefs télépilotés par des professionnels a été multiplié par dix et est passé de 380 en juin 2013 à 3.087 en juillet 2015. Sans compter les drones de fabrication artisanale à partir de kits prêts à monter, voire de pièces récupérées. Si le potentiel économique du secteur semble avéré, le défaut de maîtrise ainsi que les agissements malveillants - obtention d'informations protégées, atteinte à la vie privée, atteintes physiques, menaces sur le transport aérien, installations et sites sensibles... - inquiètent les autorités.

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