Le financement de la LGV Tours-Bordeaux, un "choix singulier"

Le secrétaire d'État aux Transports, Alain Vidalies, a estimé mardi 15 mars que le montage financier de la ligne ferroviaire à grande vitesse Tours-Bordeaux, qui prévoit notamment un partenariat public-privé entre les collectivités, la SNCF et le concessionnaire Lisea, filiale de Vinci, était un "choix singulier". Dans en entretien accordé au quotidien "Le Monde", Alain Vidalies confirme que la LGV Tours-Bordeaux ouvrira le 1er juillet 2017, et assure qu'une solution "négociée" entre le concessionnaire et la SNCF sera trouvée pour son financement. Il ajoute toutefois qu'on "peut s'interroger sur le financement décidé en 2007". "En faisant payer 48 collectivités locales, on a fait croire que le TGV était un TER et que tout le monde pourrait avoir sa desserte. C'est impossible", souligne Alain Vidalies. Les 7,8 milliards d'euros du projet sont financés par l'État et les collectivités locales à hauteur de 3 milliards d'euros, SNCF Réseau (ex-RFF) pour 1 milliard et le reste par Lisea. Une contribution a été demandée aux collectivités locales pour la moitié du financement public, qui vont donc débourser 1,5 milliard d'euros. Mécontentes des prévisions de dessertes, jugées trop peu nombreuses, certaines avaient suspendu leurs financements. L'ex-ministre du Travail Jean Auroux, chargé d'une médiation entre la SNCF, le concessionnaire et les collectivités locales, avait indiqué l'an dernier qu'il manquait "quelques centaines de millions" d'euros, du fait de cette suspension.

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