Contre vents et marées, baisse de certains flux et distorsions de concurrence qui obligent à prendre parfois des décisions réalistes, le groupe CFT garde le cap et reste ambitieux.
«Le groupe se réorganise autour de ruptures contractuelles majeures programmées sur tous les bassins sur lesquels nous sommes présents», observe Matthieu Blanc, directeur régional de CFT. Tout en cherchant de nouveaux vecteurs de développement, la Compagnie fluviale de transport affirme sa position sur le bassin Rhône-Saône dont elle est un acteur majeur. Sur ce bassin, CFT dispose de 24 barges, 10 automoteurs, 11 pousseurs auxquels il faut ajouter 3 automoteurs et 2 barges pour CFT Gaz, filiale à 50 % du groupe fluvial avec l’acteur hollandais ChemGaz.