La justice rendra sa décision le 16 octobre sur le litige opposant la direction d'Air France et le syndicat majoritaire de pilotes SNPL concernant l'application du plan de restructuration "Transform". Jeudi 17 septembre, le tribunal de grande instance de Bobigny a mis sa décision en délibéré au 16 octobre à l'issue de la plaidoirie des deux parties.
Les dirigeants d'Air France avaient annoncé à la mi-juin le lancement d'une action "afin d'obtenir la mise en œuvre" des dernières mesures du plan Transform (2012-2015), qui s'est traduit par 5.500 suppressions de postes.
La compagnie accuse le SNPL d'avoir bloqué la pleine application du plan. Le syndicat rétorque que les contreparties promises par la compagnie au moment de la signature de l'accord d'entreprise, en 2012, n'ont pas été respectées.
Dans les faits, la compagnie demande au juge d'ordonner l'arbitrage du président d'Air France pour mettre fin à une situation de blocage au sein du comité de suivi de Transform. "Aujourd'hui, il s'agit de trancher sur la mise en œuvre d'engagements contractuels pris par le SNPL le 19 novembre 2012, il y a bientôt 3 ans", a indiqué Aurélien Boulanger, l'avocat de la compagnie. "Le respect de ces engagements est essentiel pour améliorer la compétitivité" du groupe, "ils devaient être finalisés au plus tard en mars 2015", a-t-il ajouté. Air France est "dans une situation d'urgence et ne peut plus se permettre d'attendre", a-t-il justifié.
La procédure judiciaire a terni les relations entre les deux parties, le SNPL allant jusqu'à boycotter dans un premier temps les négociations ouvertes sur le futur plan stratégique, "Perform 2020". Le syndicat a finalement décidé de retourner à la table des négociations. Les retrouvailles ont eu lieu vendredi 18 septembre à Roissy.
Selon Air France, les pilotes ont réalisé 13 % de gains de productivité réclamés dans le cadre de Transform, alors que l'objectif fixé était de 20 %. Les autres catégories de personnel l'ont atteint.
Les dirigeants d'Air France avaient annoncé à la mi-juin le lancement d'une action "afin d'obtenir la mise en œuvre" des dernières mesures du plan Transform (2012-2015), qui s'est traduit par 5.500 suppressions de postes.
La compagnie accuse le SNPL d'avoir bloqué la pleine application du plan. Le syndicat rétorque que les contreparties promises par la compagnie au moment de la signature de l'accord d'entreprise, en 2012, n'ont pas été respectées.
Dans les faits, la compagnie demande au juge d'ordonner l'arbitrage du président d'Air France pour mettre fin à une situation de blocage au sein du comité de suivi de Transform. "Aujourd'hui, il s'agit de trancher sur la mise en œuvre d'engagements contractuels pris par le SNPL le 19 novembre 2012, il y a bientôt 3 ans", a indiqué Aurélien Boulanger, l'avocat de la compagnie. "Le respect de ces engagements est essentiel pour améliorer la compétitivité" du groupe, "ils devaient être finalisés au plus tard en mars 2015", a-t-il ajouté. Air France est "dans une situation d'urgence et ne peut plus se permettre d'attendre", a-t-il justifié.
La procédure judiciaire a terni les relations entre les deux parties, le SNPL allant jusqu'à boycotter dans un premier temps les négociations ouvertes sur le futur plan stratégique, "Perform 2020". Le syndicat a finalement décidé de retourner à la table des négociations. Les retrouvailles ont eu lieu vendredi 18 septembre à Roissy.
Selon Air France, les pilotes ont réalisé 13 % de gains de productivité réclamés dans le cadre de Transform, alors que l'objectif fixé était de 20 %. Les autres catégories de personnel l'ont atteint.
