Le marché automobile européen a confirmé sa grande forme, bondissant de 16 % en mai par rapport au même mois de 2015, et sa progression frôle désormais les 10 % depuis janvier.
En absorbant 1,29 million d'unités, le marché des voitures particulières neuves dans l'Union européenne retrouve presque son niveau de mai 2008, avant la profonde crise traversée par le secteur, selon les statistiques publiées jeudi 16 juin par l'Association des constructeurs automobiles européens (ACEA).
Forte progression en France
Parmi les pays ayant tiré la croissance figurent l'Italie (+ 27,3 %), la France (+ 22,3 %) et l'Espagne (+ 20,9 %). La très forte progression en France, connue depuis début juin, avait été surtout attribuée à trois jours ouvrables de plus qu'en mai 2015. Il n'empêche que le rythme de croissance atteint 9,9 % depuis début 2016, supérieur aux 9,3 % enregistrés pour tout 2015. Le marché avait alors absorbé 13,7 millions d'unités. Début juin, l'ACEA avait fait passer de 2 à 5 % son pronostic pour l'année en cours. Cela signifierait plus de 14 millions de voitures neuves mises sur les routes du Vieux Continent, encore loin toutefois des 15,5 millions d'avant la crise.
Toutefois, a expliqué Jean-François Belorgey, expert du marché automobile au sein du cabinet EY, "en douze mois glissants nous sommes déjà à 14,5 million d'unités, et cela augmente de 100.000 à 200.000 voitures en cumul pratiquement tous les mois". Pour lui, sauf ralentissement brutal, "nous allons largement dépasser les 14,5 millions et sans doute nous rapprocher des 15 millions en fin d'année". Outre le phénomène de rattrapage qui se produit en Italie et en Espagne, deux marchés très affectés par la crise financière et mondiale de 2008-2013, Jean-François Belorgey note une "tendance générale de dynamisme" qui doit beaucoup selon lui au "crédit peu cher".
Forte progression en France
Parmi les pays ayant tiré la croissance figurent l'Italie (+ 27,3 %), la France (+ 22,3 %) et l'Espagne (+ 20,9 %). La très forte progression en France, connue depuis début juin, avait été surtout attribuée à trois jours ouvrables de plus qu'en mai 2015. Il n'empêche que le rythme de croissance atteint 9,9 % depuis début 2016, supérieur aux 9,3 % enregistrés pour tout 2015. Le marché avait alors absorbé 13,7 millions d'unités. Début juin, l'ACEA avait fait passer de 2 à 5 % son pronostic pour l'année en cours. Cela signifierait plus de 14 millions de voitures neuves mises sur les routes du Vieux Continent, encore loin toutefois des 15,5 millions d'avant la crise.
Toutefois, a expliqué Jean-François Belorgey, expert du marché automobile au sein du cabinet EY, "en douze mois glissants nous sommes déjà à 14,5 million d'unités, et cela augmente de 100.000 à 200.000 voitures en cumul pratiquement tous les mois". Pour lui, sauf ralentissement brutal, "nous allons largement dépasser les 14,5 millions et sans doute nous rapprocher des 15 millions en fin d'année". Outre le phénomène de rattrapage qui se produit en Italie et en Espagne, deux marchés très affectés par la crise financière et mondiale de 2008-2013, Jean-François Belorgey note une "tendance générale de dynamisme" qui doit beaucoup selon lui au "crédit peu cher".
