Le marché du gaz devrait rester excédentaire ces prochaines années en raison d'une forte hausse de la production GNL face à une demande mondiale qui perd en vigueur, selon l'AIE.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la baisse sa prévision de croissance de la demande mondiale de gaz, qui devrait augmenter de 1,5 % en moyenne par an entre 2015 et 2021, contre une anticipation précédente de 2 %, pour atteindre 3.900 milliards de mètres cubes en fin de période, a-t-elle précisé dans son rapport annuel sur les perspectives mondiales du gaz.
Cette hausse sera par l'Inde et probablement la Chine, tandis que la demande s'essoufflera sur deux marchés clés, la Corée du Sud et le Japon, un pays où le nucléaire revient en grâce après l'accident de Fukushima en 2011. Durant les six années précédentes, la demande mondiale de gaz avait progressé de 2,5 % par an.
"Un ralentissement de la croissance de la demande d'énergie primaire et le déclin de l'intensité énergétique de l'économie mondiale pèsent sur la croissance de la demande de toutes les énergies fossiles", a souligné l'AIE. Le développement soutenu des énergies renouvelables et un charbon bon marché aussi.
Carte redessinée
Dans le même temps, la production de gaz devrait progresser de 1,5 % par an en moyenne entre 2015 et 2021, moins vite que sur les six années précédentes.
L'offre profitera surtout du développement de projets de GNL aux États-Unis et en Australie, selon l'AIE. Les capacités de liquéfaction augmenteront de 45 % d'ici à 2021 et le visage mondial du gaz sera redessiné, avec l'Australie qui disputera au Qatar le titre de premier exportateur mondial de GNL. En conséquence, le marché devrait rester excédentaire au moins jusqu'en 2018, avant de commencer à se rééquilibrer jusqu'en 2021, selon l'AIE.
Cette hausse sera par l'Inde et probablement la Chine, tandis que la demande s'essoufflera sur deux marchés clés, la Corée du Sud et le Japon, un pays où le nucléaire revient en grâce après l'accident de Fukushima en 2011. Durant les six années précédentes, la demande mondiale de gaz avait progressé de 2,5 % par an.
"Un ralentissement de la croissance de la demande d'énergie primaire et le déclin de l'intensité énergétique de l'économie mondiale pèsent sur la croissance de la demande de toutes les énergies fossiles", a souligné l'AIE. Le développement soutenu des énergies renouvelables et un charbon bon marché aussi.
Carte redessinée
Dans le même temps, la production de gaz devrait progresser de 1,5 % par an en moyenne entre 2015 et 2021, moins vite que sur les six années précédentes.
L'offre profitera surtout du développement de projets de GNL aux États-Unis et en Australie, selon l'AIE. Les capacités de liquéfaction augmenteront de 45 % d'ici à 2021 et le visage mondial du gaz sera redessiné, avec l'Australie qui disputera au Qatar le titre de premier exportateur mondial de GNL. En conséquence, le marché devrait rester excédentaire au moins jusqu'en 2018, avant de commencer à se rééquilibrer jusqu'en 2021, selon l'AIE.
