Le Port autonome de Strasbourg a choisi l'architecte de son nouveau siège qui se déplacera dans deux ans du centre-ville vers la zone du terminal Nord.
Le nouveau siège du Port autonome de Strasbourg dévoile son visage. Sur le papier pour l'instant. La direction a rendu public le résultat de la compétition d'architectes qu'elle avait lancée. C'est le projet du cabinet local Rey-Lucquet & associés qui a été retenu. Il propose une disposition sur cinq niveaux, dont un vaste hall en rez-de-chaussée conçu pour devenir une zone "de réception, d'exposition et de rencontres", indique la direction du port. Dans le même esprit d'ouverture et d'échanges, les espaces de bureaux seront modulables de façon à pouvoir "travailler en mode projet". Les équipements numériques permettront d'accélérer la digitalisation et de "tendre vers le zéro papier". L'agencement intérieur a été pensé pour faire écho à l'architecture navale.
Un projet à 6,5 millions d'euros
L'immeuble de 2.700 m2 se dressera près de la capitainerie, dans la zone Nord au voisinage du terminal conteneurs. C'est donc une implantation résolument au cœur de l'activité qu'a choisie le Port autonome, en contraste avec les vénérables murs chargés d'histoire de l'actuel siège rue de la Nuée-bleue, en plein centre-ville. "Nous avons fait le choix d'un bâtiment-signal qui soit un marqueur de l'identité portuaire", confirme le directeur général, Jean-Louis Jérôme. Le moment était sans nul doute propice, puisque le grand projet urbain Deux-Rives a entamé son opération de reconquête de friches portuaires, ce qui génère l'enjeu d'une bonne cohabitation entre la ville et le port.
Un projet à 6,5 millions d'euros
L'immeuble de 2.700 m2 se dressera près de la capitainerie, dans la zone Nord au voisinage du terminal conteneurs. C'est donc une implantation résolument au cœur de l'activité qu'a choisie le Port autonome, en contraste avec les vénérables murs chargés d'histoire de l'actuel siège rue de la Nuée-bleue, en plein centre-ville. "Nous avons fait le choix d'un bâtiment-signal qui soit un marqueur de l'identité portuaire", confirme le directeur général, Jean-Louis Jérôme. Le moment était sans nul doute propice, puisque le grand projet urbain Deux-Rives a entamé son opération de reconquête de friches portuaires, ce qui génère l'enjeu d'une bonne cohabitation entre la ville et le port.
