Le secteur automobile mondial connaît de bonnes nouvelles

Les nouvelles sont bonnes pour le secteur automobile, avec un marché américain revenu aux niveaux d'avant crise et la dégringolade des ventes en Europe qui semble ralentir, même si le Vieux Continent n'est pas tiré d'affaires.
Les ventes de véhicules aux États-Unis ont connu leur meilleur mois de juillet depuis sept ans grâce au rebond du secteur de la construction et aux taux d'intérêt toujours bas qui incitent les automobilistes à s'équiper en pick-up ou en gros 4x4. Cela représente 15,67 millions d'unités, ce qui permet à l'industrie automobile de renouer avec ses volumes d'avant la crise économique et financière de 2007. Les constructeurs japonais, acteurs importants sur le marché auto américain, ne sont pas en reste. Surtout, ils bénéficient de la chute du yen.

Éclaircie en Europe

L'autre éclaircie, plus timide, est venue d'Europe. L'Allemagne, a vu les immatriculations rebondir juillet de 2,1 %, suivant la même tendance que la France (+ 0,9 %) et que l'Espagne (+ 14,8 %). Ceci pourrait être le signe que la chute des immatriculations dans l'UE commence à ralentir, après une baisse de 6,6 % au premier semestre.
Analystes et constructeurs s'accordent pour tabler sur un repli de 5 % du marché européen cette année. Le cabinet spécialisé Alix Partners parie pour la suite sur une stagnation autour de 12 millions d'unités écoulées contre un pic de 16,8 millions en 2007, car "la baisse de la demande semble structurelle et non pas cyclique". IHS Automotive ne s'attend pas pour sa part à voir la France renouer avec ses performances d'avant crise avant 2017.
La croissance continuera donc à venir, outre des États-Unis, des marchés émergents même si certains connaissent une évolution en dent de scie. Le premier marché mondial, la Chine, a encore vu les ventes de voitures croître de 12,3 % à 10,78 millions au premier semestre. La Russie, qui pourrait devenir d'ici quelques années le premier marché auto en Europe, connaît en revanche un repli des ventes de voitures depuis plusieurs mois, après avoir atteint un niveau record en 2012 de 2,93 millions d'unités. L'Inde connaît aussi des hauts et des bas, avec huit mois de recul des immatriculations à fin juin, du jamais vu.

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