À la veille de deux nouveaux arrêts de travail de vingt-quatre heures annoncés les 23 et 28 juin, contre la loi travail, les transitaires havrais dénoncent les blocages portuaires et leurs conséquences sur l’activité économique.
Ni bilan ni nouvelle annonce. L’assemblée générale annuelle du Syndicat des transitaires et commissionnaires en douane du Havre et de sa région (STH) a été surtout, le 10 juin dernier, l’occasion pour son président, Jean-Louis Le Yondre, de dresser un violent réquisitoire contre “l’attitude pour le moins paradoxale” de la CGT du port et du syndicat des dockers.
Rappelant que le monde du transport, maritime et industrialo-maritime représente 32.000 salariés sur la place havraise, Jean-Louis Le Yondre a accusé : “2.600 apparatchicks bloquent l’économie des 29.600 autres salariés du Havre alors qu’ils ne sont soumis en aucun cas à la loi El Khomri qu’ils contestent”.
De vrais partenaires
Le président du STH s’étonne aussi : “Nombre de femmes, de filles de ces mêmes hommes qui bloquent l’économie locale travaillent dans nos entreprises. La CGT obéit à un dogme, à une stratégie totalement politique sans aucun regard civique sur l’ensemble de la population environnante ou encore sur sa propre famille”. Dénonçant les blocages subis par les salariés non grévistes souhaitant se rendre sur leur lieu de travail : "Vous CGT, vous voulez nous faire crever, je vous souhaite bien du plaisir, vous crèverez avec nous..."
De vrais partenaires
Le président du STH s’étonne aussi : “Nombre de femmes, de filles de ces mêmes hommes qui bloquent l’économie locale travaillent dans nos entreprises. La CGT obéit à un dogme, à une stratégie totalement politique sans aucun regard civique sur l’ensemble de la population environnante ou encore sur sa propre famille”. Dénonçant les blocages subis par les salariés non grévistes souhaitant se rendre sur leur lieu de travail : "Vous CGT, vous voulez nous faire crever, je vous souhaite bien du plaisir, vous crèverez avec nous..."
