L’ouverture, à l’étude, d’une ligne vers l’Asie pourrait renforcer l’activité fret de l’aéroport à l’instar du coup de pouce donné au cours des dernières années par la montée en puissance d’Emirates, de Delta Airlines et l’arrivée de Qatar Airways.
Première plate-forme aéroportuaire de province pour le trafic, avec plus de 10 millions de passagers attendus cette année, l’aéroport Nice Côte d’Azur reste une place moyenne en volume pour le fret aérien traité (15.353 tonnes en 2010, un peu moins en 2011) mais la valeur des marchandises exportées ou importées est importante. Le vingtième anniversaire du terminal fret est marqué par son habilitation en termes de sûreté décrochée il y a quelques jours. Nice est, avec Lille, le seul aéroport de province à afficher cette certification propre à rassurer les opérateurs. Le terminal niçois est également l’un des rares habilités à accueillir les animaux vivants de compagnies depuis des pays tiers. Il peut importer des denrées alimentaires réfrigérées et se dotera prochainement de locaux destinés à recevoir des marchandises d’origine animale non consommables, notamment pour la cosmétique.
Cinq compagnies s’adjugent 85 % du tonnage
Inauguré en 1992, le terminal fret développe 10.000 m2 de locaux plus 2.300 m2 de surfaces extérieures couvertes. Il est capable de traiter plus de 30.000 tonnes par an. Ses équipements se composent de quatre chambres froides commerciales, une chambre forte, un dépositoire et un poste d’inspection frontalier vétérinaire et communautaire phytosanitaire. Près de vingt-deux acteurs de la chaine fret (transitaires, assistants, administrations, société de fret express…) y sont installés avec 200 salariés. L’activité fret à Nice depuis 1992 a progressivement diminué pour retrouver depuis trois ans le chemin de la croissance (+ 36,8 % en 2010). Cinq compagnies s’adjugent 85 % du tonnage traité par la plate forme avec Emirates (8.256 tonnes en 2010) suivie d’Exin (1389 tonnes), Europe Airpost (1233 tonnes), Delta Airlines (1032 tonnes) et Air France (765 tonnes). Sur les dix premiers mois de 2011, le fret est en retrait de 3,2 %. C’est la conséquence de l’ouverture depuis Dubaï par Emirates de lignes vers Genève et de Barcelone qui pénalisent l’embarquement du fret à Nice venu de Suisse et d’Espagne. En revanche, l’exportation s’affiche en hausse (+ 8,3 %). Nice traite principalement des huiles essentielles et produits aromatiques, des fleurs, des produits de haute technologie, des denrées alimentaires ou des objets d’art. «On expédie chaque année vers Kourou mais aussi en Russie et en Chine sept à huit satellites par an, précise Pierre Benard, directeur du site Thales Alenia Space (3.000 salariés) à Cannes où sont montés les satellites. On utilise des Antonov 124 capable de transporter 82 tonnes».
Cinq compagnies s’adjugent 85 % du tonnage
Inauguré en 1992, le terminal fret développe 10.000 m2 de locaux plus 2.300 m2 de surfaces extérieures couvertes. Il est capable de traiter plus de 30.000 tonnes par an. Ses équipements se composent de quatre chambres froides commerciales, une chambre forte, un dépositoire et un poste d’inspection frontalier vétérinaire et communautaire phytosanitaire. Près de vingt-deux acteurs de la chaine fret (transitaires, assistants, administrations, société de fret express…) y sont installés avec 200 salariés. L’activité fret à Nice depuis 1992 a progressivement diminué pour retrouver depuis trois ans le chemin de la croissance (+ 36,8 % en 2010). Cinq compagnies s’adjugent 85 % du tonnage traité par la plate forme avec Emirates (8.256 tonnes en 2010) suivie d’Exin (1389 tonnes), Europe Airpost (1233 tonnes), Delta Airlines (1032 tonnes) et Air France (765 tonnes). Sur les dix premiers mois de 2011, le fret est en retrait de 3,2 %. C’est la conséquence de l’ouverture depuis Dubaï par Emirates de lignes vers Genève et de Barcelone qui pénalisent l’embarquement du fret à Nice venu de Suisse et d’Espagne. En revanche, l’exportation s’affiche en hausse (+ 8,3 %). Nice traite principalement des huiles essentielles et produits aromatiques, des fleurs, des produits de haute technologie, des denrées alimentaires ou des objets d’art. «On expédie chaque année vers Kourou mais aussi en Russie et en Chine sept à huit satellites par an, précise Pierre Benard, directeur du site Thales Alenia Space (3.000 salariés) à Cannes où sont montés les satellites. On utilise des Antonov 124 capable de transporter 82 tonnes».
