Le transport aérien au pied du mur sur le climat

Après des années d'atermoiements et d'échecs, le transport aérien engage mercredi 28 septembre à Montréal une négociation compliquée pour mettre en place un mécanisme de gel, sinon de réduction, des émissions carbone pour contribuer à la lutte contre le réchauffement de la planète.
Si les émissions de CO2 du secteur aérien n'entrent pas dans l'accord de Paris (Cop21), les compagnies aériennes doivent cependant faire leur part du chemin pour contenir les gaz à effet de serre (GES). À l'ouverture mardi 27 septembre de la 39e assemblée de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), le dossier de l'environnement a été le point majeur de l'ordre du jour soumis aux délégués des 191 pays membres de cette agence des Nations unies spécialisée dans le transport aérien.
"L'aviation mondiale prend en charge actuellement quelque 10 millions de passagers chaque jour avec environ 100.000 vols, en contribuant pour 1,3 % aux émissions de CO2 chaque année" et 2 % si l'on prend en compte les vols intérieurs, a rappelé mardi le président de l'OACI, Olumuyiwa Benard Aliu. Les négociateurs doivent décider d'un mécanisme mondial de compensation des émissions carbone de l'aviation internationale (Corsia pour son acronyme anglais) avec l'objectif d'ici 2035 de maintenir, au pire, les volumes d'émission du transport aérien observés en 2020.

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