Les équipementiers aéronautiques minimisent leurs problèmes

Les deux grands constructeurs aéronautiques, Airbus et Boeing, augmentent leurs cadences de production et nombre de leurs sous-traitants sont français. Le numéro deux d'Airbus, Fabrice Brégier, avait déploré en octobre les difficultés rencontrées par les PME de l'équipement aéronautique à se financer auprès des banques. "Il n'y a pas de doute qu'on va trouver des solutions", a assuré le président du Groupe des équipements de l'aéronautique et de la défense (Gead), Olivier Zarrouati, également président du directoire de Zodiac Aerospace. Si Zodiac elle-même ne rencontre aucun problème, une chaîne d'approvisionnement casse là où le maillon est le plus faible, a-t-il reconnu. "On a quelques petits équipementiers, en général installés en région, qui discutent avec des banques locales et pour lesquels ce n'est pas aussi facile que pour nous", a expliqué M. Zarrouati.
Leurs interlocuteurs ne sont pas forcément au courant des spécificités du métier d'équipementier qui répondent aux besoins exprimés par leurs clients, sans pouvoir mettre en avant les carnets de commandes des constructeurs aéronautiques, remplis pour plusieurs années, a-t-il poursuivi. M. Zarrouati a également mentionné "un peu de tension sur la disponibilité de la matière" ou des matériaux. Les équipementiers aéronautiques fournissent notamment les intérieurs de cabine (sièges, cuisines de bord) et les systèmes des appareils (câblages, systèmes d'éclairage et de sécurité, par exemple).