Les négociations progressent autour du plan social à Renault Trucks

Les négociations sur le plan social prévoyant 512 suppressions de postes progressent à Renault Trucks. La direction a réduit à "environ 35" le nombre de licenciements secs pour boucler un accord "d'ici fin septembre", selon une source syndicale.
Les syndicats de Renault Trucks ont avancé dans leurs négociations menées à Lyon sur le plan social qui touchent l'entreprise du groupe Volvo. Ils ont obtenu une forte réduction du nombre de licenciements secs. "Notre objectif est toujours zéro licenciement contraint mais, d'après la direction, on arriverait à 35. Le plan de départs volontaires commence à être acceptable", s'est félicité Olivier Porret, délégué syndical de la CFE-CGC, majoritaire dans l'entreprise, pour qui "le plan social reste une aberration en raison de son caractère boursier". "On est passé de 300 licenciements secs au début, à 200, puis 60 en juillet et là environ 35", a détaillé le syndicaliste.

Accord attendu en septembre

De son côté, la CFDT a souligné des "avancées" sur les garanties "concernant l'avenir et l'emploi" chez le constructeur de poids lourds, avec le maintien du plan de charge des activités d'étude et de recherche, "la pérennité de la marque Renault Trucks" et l’embauche de 50 ouvriers en CDI d’ici fin 2015. À l'appel de l'intersyndicale (CFE-CGC, FO, CGT, CFDT et SUD), quelque 300 salariés s'étaient réunis en matinée devant le site de Vénissieux, en banlieue lyonnaise, alors que s'y tenait une nouvelle réunion du comité central d'entreprise portant sur le calendrier de la procédure.
La direction va proposer une signature d'un accord majoritaire "entre mi-septembre et fin septembre", a ajouté Olivier Porret, alors que les négociations étaient initialement prévues jusqu'à la fin de l'année, selon les syndicats.
Ce calendrier a été confirmé jeudi par la direction, "si le processus se poursuit correctement". "Nous souhaitons limiter le plus possible les départs contraints", a déclaré un porte-parole, soulignant que le chiffre de "35" était une "estimation à partir d'une simulation de départs possibles". "Il faut attendre la période de volontariat de départs et après on fera un bilan", a-t-il dit.

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