Le président directeur général d'Eurotunnel, Jacques Gounon, n'a pas jugé "satisfaisantes" les offres de reprise de la compagnie maritime MyFerryLink et a annoncé l'ouverture d'un "deuxième round".
Pour la reprise de MyFerryLink, "comme les offres ne sont pas satisfaisantes, je vais proposer une deuxième phase, pour approfondir les morceaux de reprise que nous avons reçues, pour la mi-mai", a dit Jacques Gounon mercredi 29 avril à l'issue de l'assemblée générale d'Eurotunnel à Coquelles, dans le Pas-de-Calais. "Ce qui est certain, c'est qu'il nous est interdit d'opérer après le 2 juillet de cette année, c'est une imposition de la concurrence britannique", a-t-il ajouté, précisant que les offres étaient insuffisantes "sur l'emploi", justifiant "un deuxième round".
Le 9 janvier, le tribunal d'appel de la concurrence (CAT) britannique avait rejeté un appel d'Eurotunnel et confirmé une décision du 27 juin 2014 selon laquelle le groupe ne devait plus être autorisé à exploiter le service de MyFerryLink depuis Douvres, en Angleterre. L'autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) avait estimé que MyFerryLink devait être indépendante d'Eurotunnel, exploitant du tunnel sous la Manche, pour éviter une situation de quasi-monopole et de distorsion au détriment des autres transporteurs maritimes, le danois DFDS et le britannique P&O. En conséquence, Eurotunnel doit trouver un repreneur pour MyFerryLink. Jacques Gounon a regretté mercredi 29 avril la décision de la justice britannique, alors que "MyFerryLink avait trouvé sa place et fait un excellent travail".
Le 9 janvier, le tribunal d'appel de la concurrence (CAT) britannique avait rejeté un appel d'Eurotunnel et confirmé une décision du 27 juin 2014 selon laquelle le groupe ne devait plus être autorisé à exploiter le service de MyFerryLink depuis Douvres, en Angleterre. L'autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) avait estimé que MyFerryLink devait être indépendante d'Eurotunnel, exploitant du tunnel sous la Manche, pour éviter une situation de quasi-monopole et de distorsion au détriment des autres transporteurs maritimes, le danois DFDS et le britannique P&O. En conséquence, Eurotunnel doit trouver un repreneur pour MyFerryLink. Jacques Gounon a regretté mercredi 29 avril la décision de la justice britannique, alors que "MyFerryLink avait trouvé sa place et fait un excellent travail".