Les ports concernés par l'avenir du réseau capillaire

Selon une approche décentralisée et des modèles économiques à définir, des comités locaux sont appelés à se saisir de la gestion, de l'exploitation et du financement du réseau capillaire. Dans leur hinterland, les Grands Ports maritimes sont encouragés à se joindre à cette démarche présentée lors de la troisième conférence pour la relance du fret ferroviaire.
Parmi les dossiers pilotés par Alain Vidalies, l'avenir du réseau ferroviaire capillaire s'est ouvert, depuis sa prise de fonction fin août, à toutes les parties concernées. À l'issue de la troisième conférence pour la relance du fret ferroviaire le 12 décembre à Paris, le secrétaire d'État aux Transports a ainsi demandé "à l'ensemble des acteurs de se mobiliser pour la sauvegarde du fret territorial" sur ce réseau. "C'est une condition indispensable à la relance du fret à l'échelle nationale". Cheville ouvrière de cette approche, la création de comités locaux rassemblant le gestionnaire d'infrastructures Réseau ferré de France (SNCF Réseau à compter du 1er janvier 2015) et les différents "donneurs d'ordres". Leur mission : "Concevoir de nouveaux modèles économiques pour la gestion et l'exploitation de ces lignes locales". Sous le contrôle de l'Établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF), "aucune piste n'est exclue" comme, par exemple, la définition de nouveaux référentiels pour leur gestion et leur entretien, de nouvelles méthodes d'exploitation ou de montages juridiques. La notion de "donneurs d'ordres" est également large. Elle couvre les collectivités territoriales, les chargeurs, les prestataires transport et logistique... soit toutes entités, utilisatrices ou bénéficiaires de la mise en service d'une ou plusieurs lignes locales.

Reconnaissance du rôle des ports

En direct, l'État n'a pas vocation ni les moyens financiers d'intervenir dans ces nouveaux modèles économiques. En revanche, ses établissements publics à l'image des Grands Ports maritimes sont autorisés à y prendre part et à soutenir leurs propositions dont financièrement. Pour la sauvegarde du réseau capillaire, le financement par les utilisateurs ou les bénéficiaires, à l'image de collectivités territoriales, est en effet la règle retenue. Sur ce principe "des expérimentations seront lancées en 2015", déclare Alain Vidalies avant de souligner : "Il n'existe pas de réponses ni de solutions uniques".

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