Les ports méditerranéens veulent plus de fruits et légumes

Les alternatives au routier peinent à s’imposer en Méditerranée, malgré le volontarisme des autorités portuaires.
Toujours très majoritairement transportés par la route, les fruits et légumes méditerranéens pourraient prendre de plus en plus la mer. C'est du moins le vœu émis par les autorités portuaires de Tanger, Marseille, Sète ou Port-Vendres, réunies au salon méditerranéen des fruits et légumes (Medfel) de Perpignan, du 26 au 28 avril 2016. Chacun de ces ports, à sa mesure, mise d’abord sur les infrastructures et les services. “Nous opérons environ 300.000 tonnes de fruits et légumes par an, rappelle Jérôme Strauss, le directeur général du groupe HM, maison mère du Comptoir languedocien de transit et de manutention de Port-Vendres. Notre meilleur atout est notre réactivité et la proximité avec Saint-Charles International qui nous permet de proposer des délais de traitement compétitifs”. À Marseille, où le terminal fruitier des bassins Est, qui traitait quelques 800.000 tonnes de fruits et légumes par an, a fermé en 2009, le Fresh Food Corridor devrait être inauguré début 2017 : “Ce projet qui vient d’être testé avec succès vise à transporter des produits d’Israël vers les Pays-Bas en passant par Venise, Koper et Fos-sur-Mer en combinant maritime et ferroviaire, explique Georges Oberlé, responsable du développement commercial du GPMM qui traite environ 500.000 tonnes de fruits et légumes par an. L’objectif est de montrer qu'on peut aller du sud au nord de l'Europe avec un bon transit-time, en préservant la qualité des fruits et légumes puisqu’on limite leur manipulation”. Sète, qui n’enregistre aucun trafic de fruits et légumes, lancera de son côté un appel d’offres en juin prochain pour la commercialisation de ses 23.000 m2 d’entrepôts frigorifiques mis en service en 2011, mais abandonnés presque aussitôt. Leur gestion est déléguée depuis fin 2015 à Ports Sud de France, le consortium issu du conseil régional Languedoc-Roussillon (devenu Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées en janvier 2016), également propriétaire du port de Port-la-Nouvelle. Le port de Tanger travaille, lui, à l’extension du trafic roulier pour répondre à une demande croissante : cinq quais de 250 mètres devraient être reliés pour y parvenir.

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