Les vœux présentés par le Grand Port maritime de Marseille-Fos (GPMM) l'Union maritime de Marseille-Fos (UMF) et Via Marseille Fos (VMF) ont fortement été inspirés par le plan stratégique 2014-2018, par le bilan 2014 et les perspectives de l'association promotionnelle de la place portuaire.
Christine Cabau-Woehrel, la présidente du directoire du GPMM, a réaffirmé son rêve de voir le "barycentre de l'Europe basculer vers le sud en faveur du port phocéen". Pour continuer à gagner des parts de marché, elle est convaincue de la nécessité d'améliorer les dessertes ferroviaires pour élargir l'hinterland marseillais et voir le fluvial continuer à gagner du terrain sur l'axe Rhône-Saône. Autre carte à jouer selon elle, poursuivre le rayonnement international du port vis-à-vis des armateurs.
"La confiance est de retour", a martelé Hervé Balladur. Le président de Via Marseille Fos, a rappelé : "Nous avons axé nos missions en Méditerranée, notre terrain de chasse naturel".
Christine Cabau ne s'est pas privée de souligner que le port marseillais "n'a pas subi de conflit social depuis trois ans". Un message venant rassurer une nouvelle fois Bruno Tremolet, le président du Club des chargeurs qui pourra répéter à ses adhérents que la croissance de 7 % du GPMM dans le secteur du conteneur (tous bassins confondus) s'est située en 2014 "bien au-delà de la moyenne nationale et de la moyenne européenne". La présidente du directoire mise sur l'amélioration des liaisons ferroviaires existantes pour poursuivre cette tendance. Mais elle aime toujours à dire que l'établissement portuaire ne peut rien "si les clients n'accompagnent pas cette croissance".
Hervé Balladur a asséné à son tour que Marseille est un port de marché mais pas un port de transbordement. De quoi satisfaire une communauté portuaire en quête de trafics à valeur ajoutée.
Interrogé sur les possibilités d'accès aux méga-porte-conteneurs qui déferlent sur la planète de la ligne régulière, Jean-Philippe Salducci, le président de l'UMF, a estimé que "le port en eaux profondes de Fos n'est pas obsolète". "Construit à une époque où les navires n'excédaient pas 150 mètres, il peut accueillir des unités mesurant plus de 300 mètres aujourd'hui", a-t-il ajouté. On sait que le projet stratégique prévoit d'en améliorer la productivité.
Quant à la croisière, une des fiertés du port de Marseille, le président de l'UMF attend avec impatience l'élargissement de la passe Nord dans les bassins Est pour faciliter l'accueil des grands paquebots. De son côté, Christine Cabau, tordant le cou aux idées reçues, estime que croisière et développement industriel et commercial peuvent cohabiter dans cette partie du GPMM. Elle a réaffirmé que l'établissement "reste à l'écoute" de la communauté des professionnels. Quant à Hervé Balladur, il a encouragé ceux-ci à participer davantage aux missions organisées par VMF.
Christine Cabau-Woehrel, la présidente du directoire du GPMM, a réaffirmé son rêve de voir le "barycentre de l'Europe basculer vers le sud en faveur du port phocéen". Pour continuer à gagner des parts de marché, elle est convaincue de la nécessité d'améliorer les dessertes ferroviaires pour élargir l'hinterland marseillais et voir le fluvial continuer à gagner du terrain sur l'axe Rhône-Saône. Autre carte à jouer selon elle, poursuivre le rayonnement international du port vis-à-vis des armateurs.
"La confiance est de retour", a martelé Hervé Balladur. Le président de Via Marseille Fos, a rappelé : "Nous avons axé nos missions en Méditerranée, notre terrain de chasse naturel".
Christine Cabau ne s'est pas privée de souligner que le port marseillais "n'a pas subi de conflit social depuis trois ans". Un message venant rassurer une nouvelle fois Bruno Tremolet, le président du Club des chargeurs qui pourra répéter à ses adhérents que la croissance de 7 % du GPMM dans le secteur du conteneur (tous bassins confondus) s'est située en 2014 "bien au-delà de la moyenne nationale et de la moyenne européenne". La présidente du directoire mise sur l'amélioration des liaisons ferroviaires existantes pour poursuivre cette tendance. Mais elle aime toujours à dire que l'établissement portuaire ne peut rien "si les clients n'accompagnent pas cette croissance".
Hervé Balladur a asséné à son tour que Marseille est un port de marché mais pas un port de transbordement. De quoi satisfaire une communauté portuaire en quête de trafics à valeur ajoutée.
Interrogé sur les possibilités d'accès aux méga-porte-conteneurs qui déferlent sur la planète de la ligne régulière, Jean-Philippe Salducci, le président de l'UMF, a estimé que "le port en eaux profondes de Fos n'est pas obsolète". "Construit à une époque où les navires n'excédaient pas 150 mètres, il peut accueillir des unités mesurant plus de 300 mètres aujourd'hui", a-t-il ajouté. On sait que le projet stratégique prévoit d'en améliorer la productivité.
Quant à la croisière, une des fiertés du port de Marseille, le président de l'UMF attend avec impatience l'élargissement de la passe Nord dans les bassins Est pour faciliter l'accueil des grands paquebots. De son côté, Christine Cabau, tordant le cou aux idées reçues, estime que croisière et développement industriel et commercial peuvent cohabiter dans cette partie du GPMM. Elle a réaffirmé que l'établissement "reste à l'écoute" de la communauté des professionnels. Quant à Hervé Balladur, il a encouragé ceux-ci à participer davantage aux missions organisées par VMF.
