Les transitaires marseillais et havrais affichent des "liens indéfectibles"

Pour sa réélection à la présidence du STM, Stéphane Salvetat s'est affiché aux côtés de son homologue havrais, Jean-Louis Le Yondre. L'assemblée générale des transitaires du port phocéen a ressemblé étrangement à une réunion portuaire des membres fondateurs de la FOTF, la fédération née il y a quelques mois de la dissidence des deux associations professionnelles.
Pour son premier mandat à la présidence du Syndicat des transitaires de Marseille-Fos et de la région (STM), Stéphane Salvetat aurait pu vivre quelques mois plus paisibles et se consacrer aux dossiers locaux. Mais l'actualité en a voulu autrement. Claquer la porte de TLF Overseas avec le Syndicat des transitaires et commissionnaires en douane du Havre et de la région (STH) pour créer la Fédération des organisateurs de transport de France (FOTF) lui a réservé un premier semestre à la tête du STM plus mouvementé que prévu mais bien plus valorisant.
Pour le second mandat qu'il vient d'entamer, il continue de se battre sur un front commun aux côtés de Jean-Louis Le Yondre, le président du STH et de la FOTF. À ses yeux, en créant la nouvelle organisation, et sources des outils informatiques Ci5 et S)1 mis en place par MGI et par la Soget, les deux places portuaires ont "tissé des liens indéfectibles pour le futur".
Stéphane Salvetat juge que la vocation de cette fédération est de "construire une véritable politique au plan logistique en France". Il espère que les associations des transitaires de Dunkerque, Montoir, Bordeaux, Sète ainsi que celles des ports d'Outre-Mer viendront grossir les rangs de la nouvelle structure.
Venu présenter son ouvrage devant les professionnels, Laurent Livolsi, co-auteur de "La Logistique, une affaire d'État" (paru récemment aux Éditions Cherche-Midi), a déclaré à son tour "ne pas adhérer à une vision concurrentielle entre les ports". Il se dit plutôt favorable à des synergies interportuaires.
Selon le maître de conférences en sciences de gestion à l'université d'Aix-Marseille et chercheur au Cret-Log, "alors que nous nous situons entre les deux tours de l'élection présidentielle, on entend souvent parler du rôle de l'État". Il recadre le débat sur une "logique de la mondialisation". Rappelant les événements qui ont terni l'offre de transport mondiale en 2016, couronnée par la faillite du coréen Hanjin, il considère lui aussi que "la demande de transport reste croissante". Il n'oublie pour autant pas un autre aspect : celui de "la mise en tension des flux par les chargeurs".

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