Levée de boucliers pour défendre la LGV Bordeaux-Hendaye

La ville de Bordeaux et le conseil régional d'Aquitaine ont adopté le 24 juin une motion similaire rappelant le caractère indivisible du projet de ligne à grande vitesse (LGV) du Sud-Ouest après les informations faisant état d'un report de la liaison Bordeaux-Espagne à un horizon post 2030.
Une motion identique sera également proposée au vote de la Communauté urbaine de Bordeaux, le 28 juin, et lors d'une séance plénière du Conseil général de la Gironde et des Pyrénées-Atlantiques, la veille. "Un rapport a été déposé auprès du gouvernement qui envisage de reporter sine die la ligne entre Bordeaux et Hendaye. Nous protestons contre cette décision qui remet en cause les trois lignes du Grand projet ferroviaire sud-ouest (GPSO); Tours-Bordeaux, Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-frontière espagnole", a expliqué lundi 24 juin le maire de Bordeaux, Alain Juppé.
La commission Mobilité 21, chargée par le gouvernement de rééchelonner dans le temps les projets inscrits dans le Schéma national des infrastructures de transport (Snit), doit rendre le 27 juin son rapport au ministre des Transports et proposerait le maintien d'un seul projet prioritaire de LGV : l'axe Bordeaux-Toulouse, avec un début des travaux programmé entre 2020 et 2030.
Dans sa motion, le conseil municipal demande "à l'État de respecter ses engagements et de lancer l'enquête d'utilité publique afin de pouvoir lancer les travaux en 2016". Fin mai, les élus des grandes villes et collectivités d'Aquitaine s'étaient déjà émus, dans une lettre ouverte au Premier ministre, du retard que "pourrait subir" le lancement des travaux.

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