Les autorités libyennes non reconnues ont affirmé mercredi 14 septembre avoir remis la gestion des principaux terminaux pétroliers du pays, dont elles se sont récemment emparées, à la compagnie nationale du pétrole, même si elles continuent d'en assurer la surveillance. Cette décision survient au moment où la communauté internationale s'alarme des risques d'une guerre ouverte entre ces autorités basées dans l'Est du pays et le gouvernement d'union nationale (GNA) basé à Tripoli et soutenu par l'ONU. "Les terminaux de Zueitina, Brega, Ras Lanouf et Al-Sedra ont été remis à la compagnie nationale du pétrole (Noc)", a déclaré Ahmad Mesmari, porte-parole des forces dirigées par le général Khalifa Haftar qui sont loyales aux autorités basées dans l'Est. "La totalité du Croissant pétrolier est sous l'administration de la Noc", a-t-il dit en référence à cette région sur la côte Nord-Est où se trouvent les principaux terminaux du pays. "L'armée a achevé sa tâche et confié la mission de protéger les terminaux à des gardes" sous le contrôle du général Haftar, a-t-il ajouté. Le président de la Noc, liée au GNA, Mustafa Sanalla, est arrivé mercredi au terminal de Zueitina, a rapporté l'agence…
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