Lyon-Turin : urgence de la ratification du traité franco-italien

Le projet de liaison ferroviaire fret et passagers Lyon-Turin, ou plutôt devrait-on dire Barcelone-Budapest, en parlant de cette liaison véritablement européenne, avance à petits pas, trop petits pas aux yeux des défenseurs du dossier.
Le Comité pour la Transalpine vient de se réunir à Lyon pour évoquer le prochain sommet franco-italien du 20 novembre, à Rome. "Le chantier avance... des deux côtés", relève en préambule Jean-Jack Queyranne, président du conseil régional Rhône-Alpes, avec tout de même une impatience certaine dans le ton.
Les participants ont rappelé les derniers faits marquants du projet notamment l’accord obtenu par LTF pour le lancement de l’appel d’offres relatif à la réalisation des travaux de la galerie de reconnaissance de Saint-Martin-la-Porte et le décret du 23 août 2013 qui déclare d’utilité publique les travaux d’accès au tunnel de base entre Lyon Saint-Exupéry et Saint-Jean-de-Maurienne.

Les Italiens rattrapent leur retard

Maintenant moins perturbés par les agissements des opposants dans la vallée de Suse, les Italiens rattrapent leur retard. "Le Lyon-Turin est aujourd’hui plus un chantier qu’un projet", estime Mario Virano, coprésident de la commission intergouvernementale avec Louis Besson. En Italie, les travaux de creusement de la galerie de reconnaissance de Chiomonte sont en cours et les fonds d’accompagnement économique de la nouvelle ligne ferroviaire dans la vallée de Suse ont été approuvés à hauteur de 2 milliards d’euros en 2013.
"Il est essentiel que les prochaines étapes soient rapidement franchies, avec surtout la ratification parlementaire de l’accord franco-italien du 30 janvier 2012, le début effectif des travaux de la galerie de Saint-Martin-la-Porte, l’amorce du tunnel de base, la constitution d’un promoteur public et la réponse en 2014 à l’appel à projets qui sera lancé par l’UE", indique Jean-Jack Queyranne, insistant beaucoup avec Franck Riboud, président du Comité pour la Transalpine, sur l’intérêt économique et aménagement du territoire que représente cette liaison pour la région Rhône-Alpes certes, dont les liens sont forts avec l’Italie, mais bien au-delà pour d’autres régions européennes. Ils devraient rencontrer le président de la République prochainement et lui apporter sans doute des centaines de signatures de chefs d’entreprises et chargeurs concernés par l’ouvrage. "Nous ne demandons pas que le président de la République redise ce qu’il a dit avec Mario Monti à Lyon en décembre 2012, mais qu’il franchisse rapidement une nouvelle étape", résume Louis Besson.

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