Le constructeur allemand de poids lourds Man n'envisage pas d'acquisition pour l'instant mais prévoit toujours de ravir la place de numéro un mondial occupée par le concurrent Daimler, a indiqué un de ses responsables au journal économique "Handelsblatt" paru jeudi 13 septembre.
Man (groupe Volskwagen) exclut toute acquisition pour le moment. "Les rachats d'entreprise ne sont pas un sujet chez nous actuellement", a déclaré Anders Nielsen, le nouveau directeur de la branche camions de Man. Il était interrogé sur le constructeur américain de poids lourds en difficulté Navistar, par lequel le groupe Volkswagen serait intéressé selon la presse. Volkswagen est en train de forger un géant mondial des poids lourds avec ses propres camions VW et ses marques Man et Scania. Un rachat de Navistar, qui coopère déjà avec Man, pourrait permettre à Volkswagen d'affronter un autre allemand, Daimler, sur le marché américain des poids lourds, écrivait en juin le "Financial Times Deutschland".
"Nous voulons surtout nous renforcer dans des marchés sur lesquels nous pouvons satisfaire la demande des clients pour nos produits", a expliqué M. Nielsen, qui a qualifié le marché américain de "très cyclique". Mais en Europe de l'Ouest, son principal marché, Man rencontre des difficultés. Le constructeur a annoncé en juillet qu'il allait réduire l'allure pour ses véhicules commerciaux. Les investissements doivent être maintenus mais étalés dans le temps, et les embauches sont gelées dans sa division camions et bus. "Le marché est en recul et l'incertitude règne sur l'issue de la crise de l'euro. Nous allons en attendant ajuster notre production à la demande", a admis M. Nielsen. "Mais il ne s'agit pas d'une baisse dramatique comme en 2009, quand le marché s'était effondré du jour au lendemain", a-t-il estimé.
Numéro un mondial d'ici 2020
Le groupe Volkswagen entend toujours supplanter Daimler à la place de numéro un mondial d'ici 2020, a ajouté Anders Nielsen. "En tant que groupe, nous avons le potentiel pour rivaliser avec Daimler en tant que numéro un. Et c'est notre intention", a-t-il affirmé.
"Nous voulons surtout nous renforcer dans des marchés sur lesquels nous pouvons satisfaire la demande des clients pour nos produits", a expliqué M. Nielsen, qui a qualifié le marché américain de "très cyclique". Mais en Europe de l'Ouest, son principal marché, Man rencontre des difficultés. Le constructeur a annoncé en juillet qu'il allait réduire l'allure pour ses véhicules commerciaux. Les investissements doivent être maintenus mais étalés dans le temps, et les embauches sont gelées dans sa division camions et bus. "Le marché est en recul et l'incertitude règne sur l'issue de la crise de l'euro. Nous allons en attendant ajuster notre production à la demande", a admis M. Nielsen. "Mais il ne s'agit pas d'une baisse dramatique comme en 2009, quand le marché s'était effondré du jour au lendemain", a-t-il estimé.
Numéro un mondial d'ici 2020
Le groupe Volkswagen entend toujours supplanter Daimler à la place de numéro un mondial d'ici 2020, a ajouté Anders Nielsen. "En tant que groupe, nous avons le potentiel pour rivaliser avec Daimler en tant que numéro un. Et c'est notre intention", a-t-il affirmé.
