Manutention portuaire : un métier confronté à la dure loi de la mondialisation

Alors que des groupes mondiaux tels que le chinois Cosco ne cessent d'étendre leur présence, manutentionnaires et opérateurs de terminaux portuaires continuent à investir pour s'adapter au gigantisme. La question de l'évolution d'une profession figurait à l'ordre du jour de la dernière assemblée de l'Unim.
Évolution de la profession, poursuite des investissements, adaptation au gigantisme, domanialité, réglementation, concurrence déloyale… La dernière assemblée générale de l'Union des industries de la manutention dans les ports français (Unim), qui s'est tenue récemment à Biarritz, a été l'occasion de faire la lumière sur les diverses questions auxquelles sont confrontés les manutentionnaires et opérateurs de terminaux dans l'Hexagone.

Investissements déséquilibrés entre Europe et reste du monde

Pour l'administrateur du Forum international des transports (FIT), Olaf Merk, la part des investissements des opérateurs non européens dans les ports de l'UE et celle des opérateurs communautaires dans le reste du monde reste disproportionnée. La présence des dirigeants de la Feport (Féderation européenne des opérateurs portuaires privés), Karl Bonz, son président, et Lamia Kerdjoudj, la secrétaire générale, a permis de donner un tour plus européen et international aux débats.
Pour l'ex-délégué général de l'Unim, Xavier Galbrun, l'assemblée générale qui s'est déroulée à Biarritz, a été l'occasion d'un véritable passage de témoin.
Cédant ses fonctions de délégué général à Jean-Benoît Sangnier, après les avoir occupées pendant vingt-six ans , il a saisi l'opportunité de cette réunion plénière pour présenter son dernier rapport d'activité. Pour celui qui a connu les grandes réformes successives qui ont traversé la profession ainsi que le rapport Bonny, ce quart de siècle n'a pas été un long fleuve tranquille. Il passe le relais tout en restant attaché au principe que la manutention n'est pas un service public.
Mais la décision du Conseil d'État qui a débouté en février 2016 Sea-Invest Bordeaux pour le terminal du Verdon a focalisé une nouvelle fois l'attention des manutentionnaires français. Jean-Benoît Sangnier s'est dit surpris en observant que les adhérents de l'Unim montrent des "positions adultes mais extrêmement mesurées vis-vis de l'autorité suprême".
L'assemblée générale de l'Unim a constitué une nouvelle occasion pour le Comité France maritime d'apparaître une nouvelle fois en public. On aura appris également à Biarritz qu'un nouveau Comité interministériel de la mer (Cimer) se tiendrait en novembre. Pour l'heure, on ne connaît pas encore le port de l'Hegaxone où il se déroulera.

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