Marseille-Fos : le recul des hydrocarbures compensé par les autres filières

Malgré la baisse du volume des hydrocarbures, le port de Marseille-Fos a achevé le premier semestre sur une hausse d'activité de 2 %. Un pourcentage prouvant que les autres filières ont porté la croissance globale. Explications…
Le Grand Port maritime de Marseille (GPMM) a frôlé au cours du premier semestre de l'année en cours un trafic de 40 millions de tonnes. Un chiffre global qui a représenté une hausse de 769.000 tonnes par rapport aux six premiers mois de l'année 2016. Selon la direction du GPMM, cette augmentation de 2 % est portée par toutes les filières sauf par les vracs liquides. Un secteur qui a subi l'impact du recul du pétrole brut.
Les marchandises diverses ont continué d'afficher une croissance. Cette hausse s'est élevée à 12 % grâce à la progression de tous les segments. Le conventionnel a marqué un bond de 32 % en raison de la bonne tenue de l'activité sidérurgique. Un trafic qui, selon le GPMM, a été aussi bien orienté à l'export qu'à l'import.
Le conteneur a augmenté de 7 %. La direction de l'établissement portuaire marseillais indique que les trafics conteneurisés se sont illustrés par "un record historique mensuel de 119.700 EVP traités en avril". Les bassins de Fos ont connu une progression de 10 % au cours des six premiers mois de l'année. Le GPMM souligne également le dynamisme des trafics de fret avec la Corse qui ont crû de 19 % par rapport au premier semestre 2016. Il note en outre la hausse de 17 % des flux de véhicules neufs qui ont eu un impact favorable sur le segment du roulier, en progression de 8 %.

Reconversion de la raffinerie de La Mède et d'Esso

À 6,8 Mt, les vracs solides ont terminé le semestre dans le vert. Une hausse de 4 % due au retour à plein régime de la sidérurgie. À 4,6 Mt, l'activité a retrouvé l'équilibre (+ 1 %) après l’arrêt partiel d’un haut-fourneau en début d'année. Quant aux autres vracs (à savoir, les ferrailles, les chaux, le quartz…), ils se sont montrés bien orientés. Le bond de 34 % les a propulsés à 2,136 Mt. Les vracs alimentaires sont restés en difficulté sur les derniers mois d'une campagne céréalière 2016-2017 qui s'est révélée décevante, aux yeux des portuaires marseillais. Le volume est en effet passé en un an de 427.000 à 92.000 tonnes, marquant une chute de 79 %.
Les trafics de vracs chimiques et alimentaires, qui ont achevé le semestre sur une progression de 8 %, ont bénéficié de la reprise des exportations de soude du chimiste Kem One après son grand arrêt quinquennal. L'établissement note également un rattrapage sur les importations d’huiles végétales dans les bassins de Marseille (17.000 tonnes).

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